1. Chronique de la folie ordinaire (3)


    Datte: 23/11/2019, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... temps de mes dix ans. Mais, mon être tout entier se sent frémissant.
    
    Ensuite, c’est comme dans un rêve. Elle s’assoit au bout du sofa, le dos bien en appui sur le dossier de celui-ci. Moi, je viens me lover la tête sur ses cuisses, étirant ma longue carcasse sur l’assise du siège. Je suis nue totalement et elle passe sa petite main dans ma tignasse humide. J’adore cela. Et elle se laisse aller à me cajoler, je suis redevenue sa gamine. Je ferme les quinquets, appréciant simplement ce petit moment qui s’offre à nous. Bien sûr, ses doigts ne dépassent pas la limite de mes cheveux, rasant ma nuque sans jamais aller vers mes oreilles. Mais je veux me perdre dans les dédales de ces caresses innocentes, les imaginer moins sages, plus femelles.
    
    Mes soupirs font écho aux grognements de cet orage qui ne déguerpit plus. Il semble s’ingénier à rester au-dessus de la maison, comme si son épicentre stagnait dans le ciel de notre terrain. Et la main sur mon front est d’une douceur incomparable. Elle me ramène à cette jeunesse joyeuse, insouciante qui n’est finalement pas si lointaine. Je bouge les épaules comme pour inviter cette menotte à continuer sa course vers mon septième ciel, sans vrai succès. Je ronronne, et elle devrait savoir que j’aimerais qu’elle persiste et s’éloigne un peu de mes joues et de mon visage.
    
    Mais non ! À mon grand désespoir, ses caresses se limitent à ma caboche. Puis d’un coup, je réalise que l’orage est fini. Du reste une petite tape sur mes fesses me ...
    ... rappelle que la récréation est terminée. Nous nous relevons ensemble, puis chacune de nous file dans sa chambre. Je reviens dans la cuisine où elle se trouve bien avant moi. Et je m’aperçois que nous avons eu la même idée. Toutes deux, sommes simplement vêtues d’un déshabillé pratiquement identique. Il n’existe en fait qu’une seule différence dans nos tenues.
    
    Mais elle est de taille. Je ne porte aucun sous-vêtement alors qu’elle n’a pas quitté son maillot de bain. Si elle remarque l’ombre sombre de mon pubis à la toison nette, elle ne relève pas. Elle se contente de me sourire.
    
    — Et si on faisait des crêpes ce soir ? Ça te dirait ?
    
    — Oui ! C’est une merveilleuse idée, comme à la Chandeleur. Tu les feras sauter avec la pièce dans la poêle.
    
    — Oh ! La pièce n’est pas utile, mais si ça peut te faire plaisir…
    
    — Oui… et j’en ferai la moitié et toi l’autre. Si une de nous deux en laisse échapper une, elle aura un gage de l’autre.
    
    — Pourquoi pas ? Après tout, autant que ça nous amuse. Mais on décide du gage de suite. Comme ça on s’appliquera. Alors puisque c’est ton ide, dis-moi…
    
    — Je ne sais pas moi… enfin si tiens ! Celle qui perd devra faire un soin de beauté à l’autre.
    
    — Un soin de beauté ? De quel ordre ?
    
    — Ben… un massage avec des huiles essentielles. Après tout ça conservera notre bronzage. Et puis c’est toujours agréable non, un massage ?
    
    — Tape dans ma main ! Et cochon qui s’en dédit ma chérie.
    
    Elle avait les yeux rieurs, un air interrogateur ...
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