1. Chronique de la folie ordinaire (3)


    Datte: 23/11/2019, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... mes paupières aussi se ferment sous cette caresse balbutiante.
    
    — Tu… tu es devenue une belle jeune fille. Ta poitrine ressemble beaucoup à la mienne. Tes seins sont beaux, vraiment.
    
    — Chut ! S’il te plait…
    
    — Quoi ? J’ai bien le droit de dire ce que je pense non ? Tu vas en faire tourner des têtes ma chérie. Mon Dieu, comment est-ce qu’aucun garçon encore ne s’est intéressé à toi ? Je suis fière de ce que j’ai fait.
    
    — Arrête ! Laisse-moi finir toute seule.
    
    À l’extérieur le tonnerre redouble de violence. Les éclairs se suivent à des intervalles de plus en plus rapprochés.
    
    — Je n’aime pas l’orage ! Ça m’a toujours fait peur.
    
    Je lui ai presque arraché des mains le drap de bain. Je cache mon sexe tout en me frictionnant lentement pour essuyer les dernières gouttes. Et la foudre qui claque encore plus fort et plus proche nous expédie l’une contre l’autre. Elle se serre littéralement contre moi. Je sens sa chaleur au travers du tissu. Et comme elle est aussi encore presque à poils, mes bras qui l’entourent laissent déboucher mes mains sur la peau de ses épaules. Mon Dieu, c’est incroyable comme je me sens attirée vers elle.
    
    Je voudrais la repousser, mais c’est elle qui s’accroche à moi, se retient et elle tremble, de cela j’en suis certaine.
    
    — Viens ! Retournons au salon. Au moins nous ne subirons plus le bruit aussi fortement.
    
    — Mais… attends ! Je veux seulement repousser la porte-fenêtre. Sinon il va pleuvoir dans la maison.
    
    — Ne me laisse pas ...
    ... toute seule. Si tu savais comme je suis heureuse que tu sois là par ce temps.
    
    Je repousse les deux vantaux pour ensuite barrer le passage à ces aux du ciel. Et elle me cramponne comme si elle était perdue. Une naufragée dans l’orage, mais pourtant nous sommes bien au sec maintenant. Je ne cherche plus à la persuader de me lâcher. Non ! Ses mouvements simples, ces frôlements incontrôlés ont provoqué chez moi, une réaction que je ne saurais qualifier. Je suis moi aussi embarquée dans un tourbillon des plus bizarre et incapable de résister à cette lame de fond qui me ravage de partout. Mes tripes se rappellent à mon bon souvenir.
    
    Je ne sais plus rien, je suis happée par mon envie, par ce désir de sexe incontrôlé. Son corps à elle revient me hanter et cet amour que son Franck avait un temps perturbé, me remonte sur l’épiderme en une chair de poule aussi visible qu’un nez au milieu d’un visage.
    
    — Tu as froid ma chérie ? Viens ! Tu veux que je fasse une flambée ? Le feu est prêt. Il ne reste qu’à craquer une allumette.
    
    — … !
    
    Je ne sais pas quoi dire. Nous sommes désormais toutes les deux sur le canapé. Elle me frotte partout avec le drap en éponge et je la laisse faire. Ses petites menottes montent et descendent sur mon ventre sans un mot. Elle souffle, mais moi également. Je ferme les yeux, me laissant envahir par un bien-être trop parfait. Et le voyage de ses mains continue, me rappelant les chatouilles de mes jeunes années. Je suis très proche d’elle, je reviens au ...
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