Cathédrale
Datte: 22/11/2019,
Catégories:
f,
fh,
hplusag,
amour,
Masturbation
Oral
pénétratio,
historique,
fantastiqu,
Auteur: LouVilneau, Source: Revebebe
... instant s’étire et dure une éternité. Le soir venu, le repas des compagnons n’en finit pas ; elle a l’impression qu’ils le font exprès. Il y en a toujours un qui a une nouvelle anecdote à raconter ; c’est infernal !
Enfin, ils se décident à monter. Mais pourquoi mettent-ils tant de temps à se coucher ? Et à s’endormir ?
Clémence a déjà tout rangé, fait la vaisselle, balayé, préparé la bouilloire et le petit bois pour l’allumage du feu le lendemain matin, quand elle commence à entendre des ronflements. C’est le moment ! Son cœur s’emballe et ses entrailles se tordent. Elle se déshabille et enfile une fine chemise de soie, presque transparente, – le dernier cadeau d’Arnaud – elle retire sa coiffe et brosse longuement ses cheveux jusqu’à ce qu’ils deviennent brillants. Ce rituel la calme ; elle respire profondément, lisse sa chemise en se caressant les seins, le ventre et les hanches, puis se décide à monter lentement.
Elle se sent légère. Ses pieds effleurent les marches sans faire le moindre bruit. Elle est tout contre la porte de Gaspard et colle son oreille au battant, espérant découvrir ce qu’il fait. Rien ! Mis à part les ronflements en provenance des autres chambres : rien, pas un bruit.
Très lentement, elle actionne l’ouverture de la porte et entrouvre celle-ci. La lumière de la lune éclaire la pièce et elle aperçoit Gaspard couché nu sur le lit. Elle se glisse dans l’ouverture et referme silencieusement, puis elle s’approche.
— Viens, ma belle. Viens, je ...
... t’attendais…
Il a murmuré et pourtant ça a sonné comme un coup de tonnerre. Elle sursaute et bégaye :
— Vous… vous ne dormiez pas…
Il lui tend la main.
— Viens t’allonger près de moi.
Elle est dans un rêve, subjuguée par le rayonnement de cet homme. Elle ne pense même pas que la dernière fois qu’elle a été sur ce lit, c’était avec Arnaud… Elle se couche, prend la tête de Gaspard dans ses mains et l’embrasse avec enthousiasme. Dans ce baiser, elle veut tout lui dévoiler : son abandon, son désir, son amour.
Tendrement, il la serre contre lui ; il lui caresse la nuque, le dos, puis les reins. Convulsivement, elle vient coller son bassin contre lui et enserre sa cuisse entre ses jambes.
— Doucement, ma toute belle, ce soir c’est moi qui vais te donner du plaisir. Je connais ton impatience, mais laisse-toi aller, détends-toi et goûte…
Il remonte la chemise sur ses jambes. Sans effort, il l’assoit et fait passer le vêtement par-dessus sa tête, puis il la rallonge sur le dos, nue. Elle a fermé les yeux et attend, ça lui est tellement doux d’obéir.
Pendant un instant, il admire ce corps offert ; ces bras fins, mais musclés, ces épaules rondes, ces seins gonflés et fermes dont les pointes sont tendues vers lui. Le ventre douillet se soulève doucement au rythme de la respiration calmée de Clémence qui s’est abandonnée totalement à la volonté de Gaspard ; au sommet des cuisses élancées, la toison brille avec éclat sous la lumière de la lune.
Il est à genoux ...