1. Baisera ? Baisera pas ?


    Datte: 22/11/2019, Catégories: fplusag, jeunes, profélève, groscul, cérébral, revede, nopéné, portrait, occasion, Auteur: Alcibiade, Source: Revebebe

    ... auraient survécu ?
    
    Bref, s’il est mis au pied du mur tout à l’heure, comment prendra-t-il la chose ? S’il est logique avec lui-même, il ne devrait pas hurler à la mort… Car une chose est certaine et déjà acquise, elle ne supporterait pas de lui mentir, de le tromper, de l’exclure. Donc si jamais elle décide de franchir le pas, il faudra qu’il soit au courant, qu’elle lui déballe tout, et qu’elle le fasse impérativement avant.
    
    Elle voit un autre obstacle : son métier. Elle est majeure, ils sont majeurs, en théorie, tout le monde fait ce qu’il veut. En réalité, si une pareille séance avait lieu et venait à s’ébruiter, sa carrière serait ruinée, fichue : elle pourrait changer d’établissement ! Pour le moins. Or les hommes, les jeunes en particulier, ont beaucoup du mal à être discrets, à ne pas se vanter de leurs prouesses. Et placer la prof d’espagnol au centre de leur orgie… il y a de quoi se vanter pendant toute une vie !
    
    Il y a encore une chose qui l’inquiète. Ça fait si longtemps qu’elle n’a plus jouté en lice avec des garçons de cet âge-là, qu’elle s’en souvient à peine. En plus elle n’en a pas connu tant que ça, elle était plutôt du genre sage ; trop sage, sans doute. A-t-elle assez profité de la jeunesse, de la vie ? Elle a connu son mari à 19 ans. Ça fait si longtemps qu’elle est habituée à son amour, qu’ils ont tous deux leurs habitudes, leurs rites, leurs tendresses, chacun connaissant à merveille les goûts et les réactions de l’autre, chacun s’appliquant à ...
    ... faire en sorte de lui donner sa ration de plaisir.
    
    Voyons, c’était comment, l’amour, il y a un quart de siècle ? Elle est tellement habituée à son Éric… mais son Éric, prend de l’âge, il faut bien le reconnaître, il lui arrive même de ruser pour ménager ses forces. Avec lui, certes, c’est l’amour-tendresse, l’amour-confort, mais c’est aussi l’amour-pépère. Elle cherche dans des souvenirs d’une autre vie…
    
    Il lui semble que c’était plus passionné, plus violent : elle revoit des habits qu’on arrache presque, des doigts impatients, fébriles, malhabiles qui s’acharnent sur les agrafes du soutien-gorge, qui roulent son slip sans parvenir – évidemment ! – à lui faire passer le barrage des hanches, elle revoit des sexes en batterie qui jaillissent comme des ressorts de leur cachette pour la pénétrer sans délai, jouissant presque immédiatement, dans le feu de l’action, sans même lui laisser le temps de s’éveiller, mais renaissant presque aussitôt dans leur superbe vigueur pour la satisfaire et ne s’agenouillant à la fin qu’à regret, mais totalement asséchés.
    
    En fait elle n’a jamais recherché la jouissance folle et l’orgasme à répétition. Non, le plaisir c’était en premier lieu celui d’être tripotée, caressée, agacée, malaxée, embrassée, mordillée, pétrie, chatouillée, mâchouillée, léchée, sucée, pénétrée et même gentiment bousculée ou fouettée ; le vrai plaisir, ça a toujours été qu’un homme aimant la désire et s’occupe d’elle d’une façon ou d’une autre ; son corps suivait ...
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