Baisera ? Baisera pas ? - Histoires de Sexe

Baisera ? Baisera pas ?

... nature a prévu large, elle devait savoir pourquoi… Troisièmement, si je viens avec vous, c’est justement dans l’intention d’être votre bête à plaisir jusqu’au petit matin. Tu crois que je ne sais pas que vous allez m’en faire voir de toutes les couleurs ? En fait, j’y compte bien ! Et je me connais. Du plaisir, j’en aurai autant que vous quatre réunis, peut-être davantage. Moi ? Tenir le choc ? Quand vos batteries seront à plat les gars, histoire de pouvoir continuer à faire la fête et de rester dans mon rôle de prof, je vous enseignerai un ou deux petits jeux auxquels le corps des femmes se prête à merveille. Vous aurez toute liberté d’utiliser le mien pour vos travaux pratiques.

Elle soupire, d’un petit air détaché :

— Ça vous laissera le temps de reprendre votre souffle…

Pure bravade de sa part ! Elle sait très bien qu’après les « petits jeux » auxquels elle va les initier, son vagin distendu par leurs mains d’hommes ne sera plus réceptif à leurs sexes ; pendant un moment elle ne sentira plus grand chose quand on la baisera. Regardant Sébastien, Nicolas s’esclaffe :

— Te voilà drôlement remisé !

Pas rancunier, Sébastien dépose un délicat bisou dans le creux de son oreille.

— ...

... Je veux que ce soit une nuit exceptionnelle ! Moi aussi je vais bien m’occuper de vous ; d’ailleurs je sens tous les signes avant-coureurs du délire amoureux !

Prise par un restant de pudeur féminine, Nadège se garde de tout commentaire, mais elle a littéralement le feu aux fesses ! Son ventre est tordu de désir, ses seins lui font mal et elle a l’intimité en révolution, son vagin trépigne d’impatience ! Ça, c’est presque un souvenir de jeunesse ! Il y a si longtemps qu’elle n’a pas senti ces petits spasmes et ces picotements et ces fourmillements…

— Vous savez, je pense que des occasions comme celles-là, on n’en a pas forcément beaucoup dans une vie, alors, dites-moi… Vous faites quoi, les garçons, samedi soir ?

Ils se regardent…

— Euh…
— Rien de spécial.
— Ben, je peux me libérer facilement.
— Non, rien de prévu.
— Alors vous savez quoi ? Venez à la maison, je vous présenterai quelqu’un. Et puis on se fera une petite bouffe sympa et on boira un petit coup, juste pour se donner du cœur à l’ouvrage…

Fabien, le sourire du bonheur aux lèvres, délaisse à regret la culotte trempée et démarre. Nadège prie pour qu’on arrive très vite à destination : elle est en train d’inonder sa robe.