1. Baisera ? Baisera pas ?


    Datte: 22/11/2019, Catégories: fplusag, jeunes, profélève, groscul, cérébral, revede, nopéné, portrait, occasion, Auteur: Alcibiade, Source: Revebebe

    ... le passé, tous les deux ?
    — Euh…
    — À propos de tes projets ! …de tes projets libertins !
    — Ah oui ! Houlà, qu’est-ce que tu vas m’annoncer ? Tu ne vas pas me dire que…
    — Si ! Disons que j’ai une occasion.
    — Ah bon ? Mais pour nous deux ?
    — Non, pas pour nous deux !
    — Dis donc, ce n’est pas tellement comme ça que j’envisageais les choses !
    — Moi non plus quand je suis partie ce soir, mais c’est comme ça qu’elles se présentent maintenant !
    — Raconte ! Je le connais ? Et toi, ça fait longtemps que tu le connais ?
    
    Elle sourit en sentant la jalousie de fond de son mari qui commence à affleurer.
    
    — Non, rassure-toi, il n’y a strictement rien entre un autre homme et moi.
    — Quoi ? Non ! Ne me dis pas que c’est une femme !
    — Non, il s’agit d’étudiants.
    — Un étudiant ? Tu veux me faire marcher ?
    
    Il l’a dit en ricanant.
    
    — Pas un étudiant, quatre.
    — Quoi ? Comprends pas.
    — Mais si tu as compris, je suis ici, à l’embranchement du Super U, avec quatre étudiants.
    — C’est une blague ?
    — Non, pas du tout.
    — …
    — Alors ?
    — Je ne sais pas. Là, franchement, tu m’en bouches un coin.
    — J’y vais, ou je n’y vais pas ? Si tu me dis de ne pas y aller, on n’en parle plus, je rentreillico à la maison.
    
    Elle a envie d’ajouter : « Avec les coups que tu voulais nous arranger, je ne comprendrais pas… ». Mais par délicatesse elle n’en fait rien ; elle le laisse mûrir sa décision tout seul.
    
    — Tu en as envie ? Je veux dire… Tu n’es pas forcée au moins ? Ce n’est pas un ...
    ... chantage ou quelque chose comme ça ?
    — Non, non, rassure-toi, personne ne me contraint. J’ai bien réfléchi à la chose ; en tant que femme, j’ai envie de vivre cette expérience-là, voilà tout. Mais je ne le ferai pas contre ton gré, alors je te téléphone avant.
    
    Il prend un temps de réflexion :
    
    — Je suppose que j’aurais mauvaise grâce à te dire non. Mais tu sais ce que ça veut dire, quatre jeunes mecs ? Tu te sens capable d’assurer ?
    — Et si je te dis que je suis trempée ? Je suis dehors, j’ai le minou gelé.
    
    Il a une espèce de cri de triomphe :
    
    — Ah, ah ! Ça ne m’étonne pas ! Eh bien vas-y ma grosse, éclate-toi, apprends-leur à vivre à ces morveux, parce que je te connais : avec toi, ils ne sont pas sortis de l’auberge !
    
    Elle n’est pas sûre que ce soit vraiment un compliment, mais s’abstient de relever quoi que ce soit.
    
    — Et puis après tout j’aime autant que ça se passe comme ça, parce que je suis sûr que tu rentreras demain matin ; avec ces gamins, je ne risque pas de perdre ma femme.
    — Merci mon chéri ; je suis soulagée que tu le prennes comme ça. Mais je tiens à ce qu’on s’occupe de toi ensuite : un couple libertin, effectivement, c’est un couple où l’on s’amuse à deux.
    — Oh, on ne va pas tenir de comptabilité hein ? Prends bien soin de toi et reviens en pleine forme. Au fait, ils sont comment ces gars-là ? Tu sais qu’à plusieurs, les hommes s’excitent, ils peuvent devenir des fauves…
    — Non, pas ceux-là ; ils sont trèsclean, mignons comme tout. Si tu les ...
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