Camp Valley
Datte: 21/11/2019,
Catégories:
fh,
couple,
bizarre,
sales,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
entreseins,
facial,
Oral
pénétratio,
fsodo,
policier,
fantastiqu,
roadmovie,
amourpass,
Auteur: Maldoror, Source: Revebebe
... silence.
— Mets ton masque ! ordonna-t-elle en s’emparant du sien à mes pieds.
— À quoi bon ? Ils savent bien qui nous sommes, non ?
— C’est juste pour le fun, répondit-elle en enfouissant son joli visage à l’intérieur du masque. Le fait de savoir qu’ils vont se faire buter par des lapins, ça me fait marrer. Et puis ça m’excite, de te voir en lapinou…
Je cédai à son caprice tandis qu’elle prenait le fouet en main.
— Tiens, poursuivit-elle en me tendant la crosse du Desert Eagle, tu en auras plus besoin que moi.
— Mais… tu sais manier le fouet ?
— Mon père était un enfoiré, mais il m’a appris pas mal de choses, tu sais…
Et elle descendit. Une odeur de putréfaction avait envahi l’habitacle depuis notre arrivée en ville. J’en devinai très vite l’origine lorsque je quittai le 4x4 à mon tour, laissant la portière ouverte au cas où il faudrait détaler en catastrophe. C’était la même raison qui avait poussé Polly à laisser ronronner le moteur.
Malgré la fournaise qui envahissait mon visage sous le masque et les difficultés pour respirer, je vis, sanglé sur le toit du 4x4 Cherokee, le cadavre putrescent d’un colosse en uniforme de flic, le ventre ouvert. Notre tortionnaire. Une partie de ses entrailles avait coulé le long de la portière, laissant une traînée de sang noir absolument immonde. Une vision de cauchemar qui témoignait de la rage de Polly et de ce qu’elle avait dû subir.
Mais pour elle, cet épisode n’était plus qu’un souvenir refoulé dans un coin de sa ...
... mémoire déjà copieusement encombrée d’horreurs. Elle était maintenant en route pour l’enfer, ses deux oreilles de lapin blanc dodelinant au-dessus de sa tête comme les bunnys de Playboy. Je la rejoignis très vite en jetant un œil au passage sur son joli p’tit cul qui dansait sous ses hanches, à quelques centimètres des cicatrices. Son épaisse chevelure perlait au creux de ses reins comme une parure d’or. Se retrouver nus, elle et moi, affublés d’un attirail pour prendre d’assaut le bureau du shérif, m’excitait au plus haut point. Depuis notre cavale, j’aimais regarder Polly, nue et armée jusqu’aux dents. C’était là, me semblait-il, sa vraie nature. Polly n’était jamais plus puissante que lorsqu’elle était nue, elle en avait encore fait la preuve. Si bien que j’espérais qu’elle adopterait cette tenue d’Ève pour toujours. Furieuse et terriblement bandante, c’était ma Polly.
— Fais le tour de la baraque, lui chuchotai-je en regardant l’éclat de ses yeux sous le masque blanc. Passe par derrière, tu dois pouvoir y accéder, que ce soit par une porte ou une fenêtre. On se retrouve à l’intérieur.
— À vos ordres ! fit-elle en effectuant un salut militaire de la main.
Puis je vis ma petite lapine aux lèvres et pommettes roses détaler à l’angle de la maison, le fouet lové autour du bras, tel un serpent prêt à mordre. À peine avait-elle disparu, je me hâtai à la porte. Il me fallait faire vite. Agir avant qu’elle ne pénètre à l’intérieur, quasiment désarmée. Je savais les risques ...