1. Une croisière de rêve ?


    Datte: 21/11/2019, Catégories: couplus, extracon, cocus, vacances, voyage, bateau, jalousie, échange, Partouze / Groupe confession, Auteur: Jeanpas, Source: Revebebe

    ... étaient échangistes. Ils avaient réservé au salon de massage et m’ont proposé de venir avec eux. Ils disaient « Quand il y en a pour cinq, il y en a pour six. » J’en ai bien profité. Le masseur m’a subjuguée ; il m’a super bien détendue et a commencé un massage plus intime. J’ai voulu l’arrêter, mais il a réussi à me faire jouir avec ses doigts, et sous sa blouse il était nu. Il m’a prise par derrière, puis par-devant, et m’a encore fait jouir. Quand il s’est arrêté, tous les autres étaient autour de nous et nous regardaient. Dès qu’il s’est retiré, ils ont tous applaudi ! J’étais morte de honte, mais ils ont été gentils ; ils m’ont convaincue que tout ça n’était vraiment pas important. C’était un jeu. Pour eux, le sexe est un jeu. La seule chose qui compte, c’est le plaisir qu’on en retire. Et j’ai eu beaucoup de plaisir. Le soir, je suis passée te voir. Tu n’étais toujours pas bien et j’ai pensé qu’il valait mieux que tu dormes. Moi, j’ai mangé à la table du capitaine et je suis sortie en discothèque avec mes amis. Je me suis bien amusée, tu sais. Ils m’ont tous fait danser, même les deux filles. Je ne t’ai pas dit, mais ils sont deux couples plus un homme seul. Il s’appelle Sylvain. À la sortie de la boîte de nuit, je l’ai ramené avec moi dans ma cabine. En fait, je n’ai jamais dormi seule dans cette cabine.
    
    La confession de Sophie me poigne le cœur, et l’adrénaline qui m’a porté de sa cabine à la nôtre commence à disparaître. Je ressens de nouveau des vertiges et des ...
    ... sueurs froides. Je me demande combien de temps je vais tenir. Et puis brusquement, on frappe à la porte. On entend une voix d’homme qui parle assez fort.
    
    — Sophie, tu es là ?
    
    C’est pas vrai : ils viennent la chercher jusque chez nous, dans notre cabine commune ! Mon sang ne fait qu’un tour, je me précipite à la porte. Sophie me crie :
    
    — Marc, attends, laisse-moi m’en occuper. S’il te plaît.
    
    Je m’arrête. C’est vrai que si c’est moi qui ouvre, ça pourrait mal se passer. Je la laisse passer et je me rassois dans le grand fauteuil. Elle ouvre la porte et s’adresse à voix basse à des personnes que je ne vois pas. Ça me fout en rogne ! Je veux tout savoir ; surtout pas de messe basse ! Au comble de la colère, je me relève brutalement et je perds connaissance.
    
    * * *
    
    Je me réveille dans mon lit. Sophie est étendue près de moi et semble dormir. C’est fou : la savoir là, avec moi, me soulage et me fait du bien. Je la regarde avec attention. Elle est magnifique, elle tient à moi, sinon elle aurait quitté la cabine avec ses amis après m’avoir mis au lit. Un fait me frappe comme une évidence : quoi qu’elle ait fait, je l’aime plus que tout.
    
    Me voilà bien…
    
    Elle ouvre les yeux. C’est fou comme des yeux bleus peuvent paraître innocents. Les siens sont d’un bleu transparent avec une sorte de cerclage plus sombre autour de l’iris. Je touche son visage.
    
    — Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
    — Tu es tombé dans les pommes. Comme tu es grand, tu es tombé de haut, et je crois ...
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