1. Une croisière de rêve ?


    Datte: 21/11/2019, Catégories: couplus, extracon, cocus, vacances, voyage, bateau, jalousie, échange, Partouze / Groupe confession, Auteur: Jeanpas, Source: Revebebe

    ... arriver chez nous. Chez nous ! Qu’est ce qu’il reste de nous ? Je la tire presque dans la cabine, la jette dans un des fauteuils et enfin je lui dis, plutôt doucement.
    
    — Explique.
    — Quoi ?
    — Tout : le capitaine, le masseur, tes fameux copains, le barman de cette nuit, les hommes d’équipage. Explique.
    — Qu’est-ce que tu racontes ? T’es fou ?
    
    Je m’efforce de rester calme.
    
    — Non, ce matin, j’ai tout appris par hasard, sans savoir qu’il s’agissait de toi. Félicitations : tout le paquebot sait que tu es un « coup d’enfer ». J’étais déjà devant ta porte quand les deux hommes d’équipage sont sortis ce matin. C’était bien, avec eux ?
    — Tu sais tout… comment ?
    — Je me demande si je sais vraiment tout. Pourquoi ?
    — Attends, laisse-moi digérer ça. C’est un moment de folie. Je pensais que tu n’en saurais rien. Je ne voulais pas te faire de mal.
    — T’aurais fait comment, une fois que je serais guéri, pour les cinq-à-sept du capitaine ?
    — À priori, tu sais tout. Figure-toi que je n’ai réfléchi à rien. Ce n’était pas voulu ou prévu. C’est arrivé, c’est tout. Le médecin m’a dit que t’en avais pour la semaine ; je pensais avoir le temps de préparer une explication, tout dissimuler. Je ne voulais pas te faire de mal.
    — C’est raté.
    — Comment on va pouvoir sortir de cette histoire ? Il faut exorciser cette folie, il faut que je sache tout.
    — Je veux que tu me racontes tout.
    — Tu es fou ! Si je te dis tout, cette histoire va tuer notre couple. Il vaut mieux…
    — Notre couple ...
    ... ? Quand on s’est mariés, tu m’as dit que tant que je te baiserais comme tu l’aimes, tu ne me tromperais pas. Là, t’as même pas attendu 48 heures ! Quel couple peut survivre à ça ? Raconte-moi tout. Il faut aller au bout des choses pour avoir une chance de revenir.
    — Tu es fou. Je ne vois pas ce que ça va t’apporter… Tu veux vraiment… Ça a commencé quand tu m’as vomi dessus la première nuit. Au matin, j’avais une tête affreuse après la fin de nuit dans les fauteuils. Je suis allée petit déjeuner et j’ai été abordée par le capitaine. Il a été adorable, aux petits soins pour moi et il a écouté mon histoire et m’a trouvé une cabine à titre exceptionnel en attendant que tu ailles mieux. J’étais ravie. J’en ai vu, des vertes et des pas mûres dans mon métier, mais je ne voulais plus jamais de douche de vomissures ; je crois que je t’en voulais énormément à ce moment-là. Il m’a emmenée visiter la cabine et, bien sûr, a commencé à se montrer très pressant. Honnêtement, il est plutôt bel homme, et je crois que j’avais envie : 1) de me venger de ce j’avais subi dans la nuit ; 2) de coucher avec lui ; 3) d’être gentille afin de le remercier pour la cabine qu’il mettait à ma disposition en toute discrétion. Il a été convainquant, il a été performant. Je suis désolée, mon chéri, mais j’ai pris beaucoup de plaisir. L’après-midi, je me sentais stressée, mal dans ma peau. Je crois que j’avais honte. J’avais rencontré le groupe d’amis dont je t’ai parlé, mais je ne savais pas encore qu’ils ...
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