Une croisière de rêve ?
Datte: 21/11/2019,
Catégories:
couplus,
extracon,
cocus,
vacances,
voyage,
bateau,
jalousie,
échange,
Partouze / Groupe
confession,
Auteur: Jeanpas, Source: Revebebe
... sa cabine, alors la nuit, ça défile, tu penses. Il n’y a que le capitaine pour qui elle se réserve de cinq heures à sept heures, pendant sa pause. Depuis deux jours.
— Pas assez de nichons ? Tu l’as baisée, toi ?
— Pas plus tard que cette nuit, et pendant mon service encore ! On a pas mal discuté ; je lui ai dit que je savais qu’elle collectionnait les aventures et elle m’a proposé d’en profiter. Enfin, ça a été un peu plus long que ça, mais j’ai pris une pause et on est venus baiser ici, sur cette couchette de repos. Une bombe ! Qu’est-ce qu’elle aime ça !
J’ai pris congé gentiment de Pablo, la tête pleine de doutes. Quand même, c’est pas possible, elle n’aurait pas fait ça ? Quel numéro de cabine elle a, déjà ? En fait, je crois bien qu’elle ne me l’a pas dit. OK, j’essaie encore de l’appeler. En vain. Dans le doute, je décide de trouver la cabine 386.
Elle n’est pas bien loin, cette cabine, sur le pont numéro trois, au coin de deux coursives. Je n’ose pas frapper à la porte. J’ai vraiment l’air con. Qu’est-ce que je fais là ? Il est presque onze heures ; je devrais retourner à ma cabine et l’attendre tranquillement. Au moment où je tourne le dos, la porte s’entrouvre et un grand type brun sort de la cabine. Alors qu’il referme la porte, j’entends une voix souffler « Attends-moi. » Un deuxième homme repousse la porte et passe dans la coursive. C’est là que j’entends distinctement le premier demander au second :
— Sophie dort encore ?
— Non, je l’ai réveillée. ...
... Elle me l’avait demandé pour ne pas arriver trop tard chez son mari.
— Pourquoi ? Ils font cabine séparée ? Remarque, pour nous, c’est top.
— Ordre du capitaine. Pour la sauter plus facilement, c’est lui qui fait mettre à disposition la cabine de réserve. Le mari est hors circuit pour cause de mal de mer sévère.
Je suis les deux hommes à distance pour ne rien perdre de la conversation, mais avec mes deux mètres ou presque, je manque de discrétion. L’un des hommes me voit et ils se taisent en pressant le pas.
Voilà, je suis le mari du meilleur coup du paquebot. Tout le monde a sa chance, tout le monde profite. Si elle va à notre cabine dans quelques minutes, il vaudrait mieux que j’y sois. Ou plutôt non, je vais l’attendre devant « chez elle ». Ça simplifiera les explications.
En revenant devant sa cabine, je suis pris d’un vertige et je me laisse glisser le long de la paroi de la coursive jusqu’à me retrouver assis, face à sa porte. Je n’ai plus vraiment de doute, maintenant. Quelle galère ! La croisière de nos rêves, vraiment… Je ferme les yeux, et quelques minutes après j’entends la poignée de la porte tourner et celle-ci s’ouvrir. Je relève la tête.
Sophie ne m’a pas vu tout de suite, mais quand je me relève, elle pousse un cri. Je dois avoir l’air terrifiant. Ses yeux paniquent, elle tremble de haut en bas. Sans un mot, je la prends par la main et je l’emmène vers notre cabine. Elle se laisse entraîner sans rien dire et nous marchons dix bonnes minutes pour ...