1. Flash-back pour Manon


    Datte: 20/11/2019, Catégories: fh, fplusag, campagne, amour, intermast, pénétratio, fsodo, confession, historiqu, Auteur: Mongil, Source: Revebebe

    ... dans son étui de chair. Quel bonheur ! Nous jouissons après quelques minutes trop courtes dans des râles de plaisir. Après ce plaisir partagé, elle m’avoue :
    
    — Tu sais, seul Sébastien m’a vraiment bien fait l’amour. Avec mon mari, je ne ressentais que peu de plaisir, je subissais. Avec toi, je viens de retrouver le goût du plaisir.
    
    Depuis ce jour, nous sommes amants et si nous continuons la lecture des lettres, celle-ci est fréquemment entrecoupée par des ébats dont certains pourraient dire qu’ils ne sont plus de l’âge de Manon.
    
    C’est grâce aux souvenirs de Manon et à la lecture de la correspondance qu’elle a bien voulu me confier, que je vais essayer de retracer la vie de Sébastien. Les archives de son régiment m’ont également aidé à retracer son parcours pendant la « grande guerre ».
    
    *****
    
    C’est au début des années 1900, que Manon et Sébastien se sont rencontrés à l’école où enseignait le père de Sébastien, instituteur au village.
    
    Ils commencèrent, se trouvant des goûts communs pour l’aventure, par faire les quatre cents coups ensemble. Changeant une vache d’une prairie pour une autre, déplaçant à la Toussaint les pots de fleurs d’une tombe à l’autre, créant un barrage sur la rivière quand elle était basse pour avoir un bassin pour se baigner et autres fantaisies sorties de l’imagination de mômes vivant à la campagne.
    
    Après l’école primaire, malheureusement – du moins c’est leur sentiment – leurs chemins se séparèrent. Lui, fils d’instituteur, ...
    ... suivant les vœux de son père, partit au bourg le plus proche pour rentrer au collège. Elle, fille de paysan, n’avait pas, à cette époque, le droit de continuer ses études et dut aider sa mère à la ferme.
    
    Le collège étant à une dizaine de kilomètres du village, il logeait chez un oncle qui habitait le bourg. Il pouvait y rester, même le dimanche, mais il préférait rejoindre son village le samedi. Il fit bien souvent le chemin à pieds sauf si, par bonheur, un paysan qui faisait le même chemin le prenait sur sa charrette. S’il se donnait cette peine, ce n’était pas vraiment pour voir ses parents mais bien pour Manon. Ils passaient leurs dimanches ensemble vagabondant dans les bois et les prairies ou, si le temps était clément, se baignaient dans la rivière.
    
    Ils avaient découvert un bras de celle-ci, entouré d’un bosquet qui les masquait à la vue et où le fond leur permettait de nager. Depuis leur plus tendre enfance, ils se baignaient nus, à l’insu de leur parents, pour ne pas mouiller leur vêtements. Ils se séchaient en se roulant dans l’herbe de la prairie voisine ou dans une meule de foin à la saison des récoltes.
    
    Ils grandirent et, à l’âge de la puberté, sans qu’ils ne s’en rendissent compte, leur attirance amicale se transforma en émois amoureux.
    
    Les petits seins naissants de Manon étaient sensibles lorsqu’ils se frottaient au torse de Sébastien et lui ne s’expliquait pas toujours pourquoi son sexe devenait un petit bâton lorsqu’ils roulaient ensemble en se ...
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