La vie de château (1)
Datte: 18/11/2019,
Catégories:
Erotique,
Auteur: charimarien, Source: Xstory
... mon temps pour m’appliquer malgré un outillage très sommaire. Devant chacun des parterres de fleurs, je le nettoyais, l’arrangeais. Très vite, je trouvais le moyen de les rendre plus beau, n’hésitant pas à revenir en arrière pour corriger une erreur flagrante de goût. En fin de matinée, Lyse me fit signe de la rejoindre. Après m’être nettoyé, en chaussette, j’entrais dans une petite salle à manger et là, j’eus un choc.
Agnès et la Comtesse s’embrassaient amoureusement, elles ne m’avaient pas entendu arriver. Le trouble de mon amie se fit jour sur ses joues, les miennes n’avaient rien à lui envier. À table, on n’osait se regarder en mangeant notre repas. En même temps, j’étais jaloux que ce ne soit pas moi qu’Agnès embrasse. Madame se leva pour prendre une cruche d’eau. Sa main sur mon épaule, la massant délicatement, elle me remplissait mon verre. Penchée à mon oreille, elle me glissa que mon tour viendrait. Cette douloureuse tension avait grande peine à s’apaiser. Pour un peu, comme la première fois, j’en aurais hurlé à me rompre les cordes vocales. Je sortis précipitamment me branler dans les toilettes. Je revins en nage, le sourire de Madame me fit comprendre qu’elle avait deviné et Agnès aussi.
Sur ma tondeuse, je terminais ma journée avec peine. Mon imagination débordait encore davantage de scènes très chaudes entre Madame et Agnès. Je me posais une question sur Lyse, ce qu’elle représentait pour Madame. Ma journée terminée, le service de parc fait, j’allais ...
... rejoindre Madame pour prendre congé. Lyse m’arrêta devant la porte de la cuisine, une gêne certaine sur son joli et doux visage. À l’intérieur, elle me servit un verre de limonade avant de prendre place près de moi, sans un mot. Sur ma chaise, je n’osais trop la regarder, comme Madame, elle me troublait terriblement. Sa main sur ma joue, sa bouche sur cette même joue, je me retournais face à elle. Ce baiser, le tout premier vrai baiser fut un détonateur dans mon pantalon, la barbouille foncée pouvait en témoigner, je venais d’éjaculer d’un merveilleux baiser tendre. L’arrivée de Madame nous stoppa net.
Avant qu’elle n’arrive, Lyse renversa mon verre sur ma tache de sperme et m’essuyait que la Comtesse arriva au bras d’Agnès.
— Je suis maladroit parfois. Agnès peut en témoigner.
— C’est vrai, Madame la Comtesse, surtout en présence d’une jolie fille, il perd tous ses moyens.
— Oh, je crois que j’ai compris. Qu’importe, voici votre salaire. Lyse m’a rapporté que mes parterres sont propres de toutes mauvaises herbes.
— Oui, je me suis même permis de tailler votre bosquet de noisetier au fond du parc. Il commençait à prendre trop de place.
— Bien, merveilleux, j’irais y jeter un regard plus tard. Lyse, avez-vous terminé ?
— Presque Maîtresse.
Encore ce mot, Maîtresse, généralement, c’est quand une esclave s’adresse à sa propriétaire, comme dans Autant en emporte le vent, du moins il me semblait. Agnès sembla soudainement s’amuser de me voir troublé par la ...