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Vingt et un ans après (2)
Datte: 13/11/2019, Catégories: Erotique, Auteur: gg18120, Source: Xstory
... m’étais bien sûr demandé en découvrant le domaine d’où lui venaient ses revenus, mais n’avais pas un seul instant pensé à une activité artistique. — Tu ne m’en avais rien dit, repris-je. — Parce que ça ne peut avoir aucun rapport avec l’affaire qui vous amène. Aucune des lettres ne fait allusion à mes activités. On ne m’accuse pas de polluer le bon air de la campagne avec la fumée de ma forge. Puis elle se tourna vers Yann pour lui lancer. — Tu l’éteindras en partant ! — Ce sera fait. — Bien ! Allons au salon. Elle se dépouilla de son attirail de soudeur et de sa cotte pour l’accrocher avec d’autres sur un portemanteau. Le jean et le tee-shirt à fines bretelles dans lesquels elle apparut la moulaient étroitement. Les photos de son profil Internet ne mentaient pas. Je m’en réjouis. Fran m’observait du coin de l’œil. — Vous venez ? Fabienne ouvrit la porte de l’atelier et nous fit signe de la précéder. — Nous nous occuperons de vos bagages plus tard, dit-elle, pendant que nous traversions la cour. Au fait ? Il vous faudra deux chambres ou vous couchez ensemble ? La question me prit au dépourvu. Je fis trois pas en cherchant que répondre. Nous n’avions pas discuté ce point avec Fran. J’ignorais ce qu’elle souhaitait. Elle réagit plus vite que moi et me tira d’embarras. — Une seule chambre conviendra, dit-elle avant de préciser. Le grand détective ne peut pas se passer de sa petite secrétaire quand il enquête et j’ai la manière de stimuler ses ...
... raisonnements. Sa franchise me surprit, mais plut à Fabienne. — Je devine de quelle façon, reprit-elle en riant. J’ai également recours à ce genre de stimulants. — Yann ? demandai-je. — Entre autres. Nous avons à en parler. Nous étions entrés dans le vestibule de la maison. Le salon s’ouvrait sur la droite. Fabienne nous indiqua un grand bar et ses tabourets. — Qu’est-ce que je vous sers ? Je passai en revue l’impressionnante collection de bouteilles des étagères. L’une de mes marques préférées de whisky s’y trouvait. Fabienne m’en servit un grand verre et ne le gâcha pas en ajoutant inopportunément de glace. Fran opta pour son cocktail habituel sans avoir à en préciser la composition. Son verre se trouva prêt en quelques instants. Un barman professionnel n’aurait pas fait plus vite. J’admirai les connaissances et la technique et songeai à ce qu’elles révélaient pendant que Fabienne se servait largement de Gin et de jus d’ananas. — Trinquons ! fit-elle en levant son verre. A votre enquête et à la fin de mes foutus soucis ! On attaque tout de suite les questions ? Je goûtais d’abord mon verre après l’avoir réchauffé. Fabienne et Fran parlèrent décoration. Je les écoutais en tentant d’estimer le coût de l’aménagement. Il était sans aucun doute dispendieux et je n’ignorais pas que la jalousie peut amener à écrire des lettres d’insultes ou de menaces. J’amenai le sujet en demandant. — Tu habites seule ici ? — Jamais ! En ce moment, il y a Yann et ...