1. De l'habit au moine


    Datte: 12/11/2019, Catégories: fhhh, inconnu, telnet, fsoumise, humilié(e), noculotte, vidéox, pénétratio, policier, tarifé, fsoumisah, Auteur: Resonance, Source: Revebebe

    ... de le jouer, elle ne serait pas crédible. C’était la base de la préparation qu’il avait prévue. Par contre, mieux valait que le personnage en question ait au moins quelques points communs avec elle.
    
    À seize heures trente, le pub était un endroit très calme – il se remplirait plus tard. Marc entra le premier et s’installa dans un coin, dos au mur. Mathilde le suivit deux minutes plus tard et s’installa à quelque distance. Elle était nerveuse, ses joues étaient toujours aussi roses. La situation semblait l’embarrasser au plus haut point.
    
    Le vendeur arriva avec à peine une minute de retard, un bon point pour lui. Mathilde étant l’unique femme seule parmi les rares clients, il la localisa instantanément et se dirigea à sa table. Le jeune homme semblait correct et propre sur lui, c’était déjà ça.
    
    Marc avait commandé une Guinness et sortit son portable – la surveillance du message de confirmation de Klein continuait, et Marc aimait trop écrire pour utiliser un mobile sans clavier. Lorsque le vendeur approcha, il mit son oreillette. Il pourrait écouter leur conversation, grâce à l’émetteur dans la poche du sac à main prêté à Mathilde.
    
    — Bonjour, je m’appelle Sébastien. Et vous ?
    — Bonsoir, répondit Mathilde, je m’appelle Mathilde.
    
    Marc apprécia silencieusement. Elle avait retenu les leçons de base. Par contre, son ton était contraint et elle n’avait pu se retenir de jeter un coup d’œil vers lui. Elle avait aussi parlé d’un ton très bas. Marc réalisa qu’elle était ...
    ... gênée qu’il l’entende
    
    Ostensiblement, il plongea le nez vers son écran, comme désintéressé.
    
    Le dialogue commença, maladroit, le malaise de Mathilde se transmettant à son interlocuteur au début plus disert. Elle lui avoua avoir une expérience nulle de ces rencontres improvisées, ce qui était la stricte vérité. C’était une bonne idée de le mentionner, car cela pouvait expliquer son manque de naturel.
    
    L’aveu ranima un peu le vendeur, qui poussa ses pions avec un savoir-faire de base, un petit peu d’insistance… avant d’arriver à la conclusion évidente en face de son contact rétif.
    
    — Je ne vous plais pas…
    — Non… enfin si, mais… je m’étais fait une idée dans ma tête. Ne m’en veuillez pas trop, c’est de ma faute…
    
    Dans toute la conversation, Mathilde n’avait semblé s’animer que lors de la fin de non-recevoir finale.
    
    Une fois le garçon parti, Mathilde rejoignit Marc, amenant le Perrier qu’elle avait commandé – et pas touché.
    
    — Quelle purge… Heureusement, il a vite compris.
    — Vous ne vous êtes pas beaucoup entraînée avec celui-là… même pas un mot déplacé…
    — Je n’aurais jamais pu…
    
    Marc n’était ni déçu ni surpris, mais tout ceci n’était pas très rassurant. Klein ne serait jamais convaincu par la Mathilde qu’il avait pu observer et écouter ce soir. Entre-temps, le pub commençait à se remplir, et cela permettrait peut-être une session de rattrapage. Mais il lui fallait secouer son élève.
    
    — Vous devriez au moins faire un effort pour ressembler à votre personnage. ...
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