1. De l'habit au moine


    Datte: 12/11/2019, Catégories: fhhh, inconnu, telnet, fsoumise, humilié(e), noculotte, vidéox, pénétratio, policier, tarifé, fsoumisah, Auteur: Resonance, Source: Revebebe

    ... bien que c’était l’heure de la sieste et qu’il a voulu en profiter pour échauffer sa nouvelle petite copine pour mieux en profiter après. Avec son casier blanc comme neige… On n’arrivera pas à lui faire vraiment peur avec ça. Ce que je veux, c’est un délit bien flagrant, des billets mal acquis dans sa poche.
    — Et si on n’y arrive pas, qu’on n’a pas assez d’éléments, qu’il ne dénonce personne ?
    
    Rousseau le regarda de travers.
    
    — Eh bien, il ne vous restera plus qu’à changer de personnage. Vous remplacerez Klein, le lieutenant restera dans son rôle, et vous la présenterez à un vrai proxénète.
    
    Marc avala sa salive. Si le capitaine était sérieux, cela voulait dire un jeu autrement plus dangereux que leur comédie du jour. Mieux valait que le plan initial marche.
    
    La chance allait peut-être leur sourire. La porte du dernier camion, un semi-remorque rouge, venait de s’ouvrir.
    
    Ils virent descendre le camionneur. Complètement à l’opposé du stéréotype que Marc avait entretenu dans sa fiction, c’était un jeune homme maigre, d’aspect bien peu impressionnant.
    
    Klein ne semblait plus si sûr de lui, tout d’un coup. Ils avaient noté l’immatriculation exotique du camion, sans être sûrs du pays qui n’était indiqué qu’à l’arrière. Tchèque ? Hongrois ? Lituanien ?
    
    — Parlez-vous Français ? finit par demander Klein. English ? ajouta-t-il avec un peu plus d’espoir.
    
    La réponse jaillit en profusion dans un sabir complexe. Peut-être quelque nuance leur échappa-t-elle, mais ...
    ... le sens général était clair : Non, no, niet, nada.
    
    Ils virent la porte avant droite du camion s’ouvrir, un deuxième homme en sortit, puis les rejoignit en passant par l’avant du camion. Au moins celui-ci, plus âgé que l’autre, solide et large d’épaules, ressemblait-il plus à un camionneur.
    
    — Deutsch ? essaya Klein à nouveau.
    
    Cette fois, il obtint un sourire de la part des deux hommes et le plus grand fit une réponse aux sonorités germaniques, un peu hésitante, qui sembla lui convenir.
    
    Mathilde était, de loin, l’élément le plus polyglotte parmi ses collègues de l’unité, ce qui était bien utile dans leurs relations avec leurs homologues européens. Elle parlait très bien l’anglais, et se débrouillait à l’oral en italien, un peu mâtiné de patois piémontais. L’allemand avait été sa seconde langue à l’école. Marc se rappela qu’elle l’écrivait et le lisait bien, mais jamais il ne l’avait vue l’utiliser à l’oral. Lui-même n’avait jamais réussi à en maîtriser la grammaire, mais il le comprenait et le parlait à peu près.
    
    Klein engagea une discussion heurtée avec les camionneurs, qui échangeaient dans leur langage par moments. Tous deux parlaient en regardant Mathilde – à vrai dire, la déshabillaient du regard, puis s’adressaient à nouveau à Klein. Marc comprenait en gros le sens.Wieviel ? Combien ? Ils semblaient en venir au vif du sujet.Fünfzig… une discussion.Vierzig ? Le plus petit des deux semblait content, l’autre, beaucoup moins. Il se lança dans une explication ...
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