De l'habit au moine
Datte: 12/11/2019,
Catégories:
fhhh,
inconnu,
telnet,
fsoumise,
humilié(e),
noculotte,
vidéox,
pénétratio,
policier,
tarifé,
fsoumisah,
Auteur: Resonance, Source: Revebebe
... cela ne collait pas avec l’histoire. « Émoluments d’une émoulue moulue » ferait une jolie allitération et il y a des doubles sens subtils, mais comme personne n’aura l’idée de prendre un bon dictionnaire, on me reprochera de faire un jeu de mots compliqué. Par contre, « Poids lourd à contre-sens », est simple et me plaît bien.
— Pourquoi pas « Troisième tiers » ? Compte tenu du métier de votre personnage principal… Je pense que le rappeler apporte quelque chose, souligne le contraste avec son fantasme.
Marc la regarda avec intérêt. Cette aptitude au second degré était une nouveauté chez Mathilde. Restait à espérer que c’était volontaire.
— Cela ne fait référence qu’à une toute petite partie de l’histoire, même si ce devrait en être le point culminant, quand j’aurais fini de l’écrire. Ceci dit, vous n’avez pas tort concernant le contraste. Un peu dans la même veine, « Compensation » serait un bon titre.
Mathilde haussa les sourcils, puis passa à autre chose.
— Vous n’avez pas décrit de personnage équivalent à Klein.
— Non, j’ai repris mon libre arbitre, la fin de l’histoire n’est plus un travail de commande, c’est MA fiction. Certaines femmes comme Marie-Claire ont besoin d’un mentor pour sortir de leur zone de confort et réaliser leurs rêves, mais celle du récit m’intéresse beaucoup plus en ayant le courage d’aller, seule, au bout de ses désirs, avec un juste un petit coup de pouce du destin. Un intermédiaire comme Klein est une complication inutile.
— ...
... Fiction ou pas, vous avez chipé l’histoire de la mise aux enchères par morceaux de Marie-Claire. Sauf qu’elle, c’était avec trois hommes différents.
— Je prends mon inspiration partout où je peux, même parfois dans la réalité.
— C’est quand même dommage que la réalité interrompe un tel crescendo avant la fin. C’est un peu frustrant, en un sens, d’avoir un scénario dont la fin ne sera pas jouée.
Marc réalisa qu’elle ne parlait plus de l’histoire, qu’il pouvait compléter à sa guise, mais de sa propre mission.
— Eh oui, la réalité sera bien différente du fantasme. C’est presque toujours le cas, mais à ce point-là… De toute façon c’est vous qui allez écrire cette histoire-là, pas moi.
— Je pense que je vais introduire des menottes comme accessoires, je trouve cela excitant… pas vous ?
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Dimanche, 13 h 50
Le capitaine Rousseau arriva, puis dans les minutes suivantes ce fut le tour de cinq gendarmes en uniforme d’intervention, dont deux que Marc ne connaissait pas. Rousseau était en civil. Il les rassembla dans la pièce qui servait de salle de réunion, et commença :
— Messieurs, tout d’abord, laissez-moi vous présenter l’adjudant Orsini et le chef Morin, de la brigade de St-Benoît. L’aire de la Clairière est dans leur secteur, et cette intervention se fera avec leur coopération.
Marc apprécia en silence. Le capitaine évitait ainsi tout risque d’intervention intempestive d’une patrouille de gendarmerie ignorante de l’opération en cours. Et ...