Voyage de noces - Histoires de Sexe

Voyage de noces

... comme la dernière des chiennes, je ne voulais plus le voir, j’étais en colère. J’aime les jeux de soumission légère, mais il était allé vraiment trop loin. Cet après-midi, il m’a surprise, j’étais très en colère contre toi et il en a profité, il en a même abusé. À la fin, j’ai ressenti comme un viol, il a profité de mon excitation… et de mon état de manque, parce que tu ne m’as pas touchée de la semaine. Je ne le reverrai plus, c’était mon dernier copain d’enfance, mais il est devenu un vrai con, il ne comprend rien aux femmes. Encore un qui croit que la vie c’est comme le porno et qu’il peut mépriser les femmes en s’en servant de vide-burnes, et rien d’autre. J’espère que tu me pardonnes, mon chou. Quand tu me dis des mots d’amour comme ça, je fonds et j’en mouille ma culotte… même si je n’en porte pas ce soir !
— Comme ça, tu aimes la soumission légère ? Pourquoi pas, je veux bien te croire et nous verrons ça plus tard. Mais raconte ce que tu veux, je ne te crois pas. Continue si ça te chante, je dois t’avouer que tes histoires m’excitent autant que la lecture d’un texte érotique. Même si je sais que c’est du fantasme.
— Que tu crois mon bel amour, que tu crois… tu ne connais pas encore tout de ta belle coquine. Ce soir, j’ai décidé de tout te dévoiler. Après, tu verras bien si je dis la vérité ou pas et si tu veux toujours de moi pour les vingt-cinq ans qui viennent. Tu te souviens de notre voyage de noces au Liban ? Tu as eu raison de m’emmener là-bas. Malgré les dégâts ...

... de la guerre toute proche, ce pays est magnifique et les gens sont magnifiques. Je me souviens de l’accueil extraordinaire des lutteurs de l’équipe nationale à l’hôtel de Tripoli. Ils étaient sympas et quels athlètes lorsqu’ils couraient sur la plage pendant que nous récupérions de nos nuits torrides, allongés au soleil. Une fois qu’ils étaient passés, j’admirais leurs fesses musclées qui bougeaient en rythme. C’était diablement érotique, quinze mecs musclés et élancés en slip de bain qui passaient et repassaient devant nous. Je voyais bien que ta flûte traversière réagissait quand je les matais. C’est là que j’ai compris que, soit tu étais un peu homo, soit tu fantasmais de me voir en corps à corps dans leurs bras. Mais est-ce que ce n’est pas un peu la même chose ? Être un peu homo inavoué et rêver de voire un autre faire l’amour à sa femme ?
— Bien sûr que je me souviens de notre voyage au Liban, de nos nuits d’amours, de ton excitation permanente de jeune mariée. Je me souviens aussi de cette fameuse soirée où tu as dansé le zouk avec ce musicien turc, Michau, je crois, et qu’à la fin il t’a roulé une pelle monumentale en te prenant les fesses à pleine main, et que tu l’as laissé faire. Souviens-toi, c’est la seule soirée où par colère, je t’ai plantée au dancing pour aller retrouver nos amis lutteurs. La seule soirée que nous n’avons pas passée ensemble de tout le séjour.
— Et quelle soirée mon cœur ! Tu ne m’as jamais dit que tu étais en colère. Depuis le temps, nous ...