1. Un médium pervers (1)


    Datte: 11/11/2019, Catégories: Hétéro Auteur: Nkari, Source: Xstory

    ... toujours sceptique ?
    
    — Elle me parle d’autre douleur, mais ça n’a rien à voir avec sa mort. Quelque chose aux genoux, au dos, ou peut-être aux mains...
    
    — Oui, elle avait de l’arthrite aux mains. Elle n’arrêtait pas de s’en plaindre.
    
    — Oui, je confirme. C’est ce qu’elle est en train de me dire. Elle ajoute que maintenant elle va bien mieux, que ça ne la fait plus souffrir.
    
    Je lui laisse le temps de digérer toutes ces informations avant de passer à la suite. Maintenant qu’il est réceptif, il est prêt pour le reste...
    
    — Antoine, votre grand-mère a un message pour vous.
    
    — Je... j’écoute...
    
    — Elle me dit qu’elle est fière du bel homme que vous êtes devenu. Elle dit que votre force et votre ambition vous mèneront loin dans la vie.
    
    — C’est vrai ? Elle dit ça ?
    
    Et voilà, il est au bord des larmes. Lui qui avait été incrédule toute la soirée, j’imagine aisément qu’il doit se sentir tout retourné de communiquer avec sa défunte mamie.
    
    — Elle me dit autre chose ; elle me parle d’une femme : Ja... non, Jo... Jocelyne. Qui est Jocelyne ?
    
    — C’est moi, répond sa copine toute intriguée. Pourquoi parle-t-elle de moi ?
    
    — Parce qu’Antoine l’a déçue...
    
    Jocelyne est choquée. Elle prend la remarque pour elle. Antoine ne semble pas comprendre. Je vais donc pousser plus loin.
    
    — Non, Jocelyne, ce n’est pas de votre faute, rassurez-vous. Au contraire, elle semble beaucoup vous apprécier. Elle vous trouve jolie, charmante et gentille, et je ne peux qu’abonder ...
    ... dans son sens. C’est bien Antoine qui la déçoit.
    
    — Mais j’ai rien fait, moi... se défend-il, peu sûr de lui.
    
    — Votre grand-mère me dit que ce n’est pas comme cela qu’elle vous a élevé, Antoine. Ce n’est pas ce qu’elle vous a appris. C’est bien elle qui vous a élevé ?
    
    — Oui, c’est bien elle. Mes parents étaient souvent en voyages d’affaires, c’est donc mamie qui me gardait la plupart du temps. Mais je ne vois pas ce qu’elle me reproche...
    
    Ouais, à d’autres ! Son visage transpire la culpabilité. Il tente de sauver les apparences et de jouer les innocents.
    
    — Elle me dit que c’est mal, ce que vous avez fait à Jocelyne. Vous n’auriez pas dû la trahir.
    
    — C’est n’importe quoi ! s’énerve-t-il. Vous vous foutez de ma gueule depuis le début, en fait ! C’est bon, j’en ai ma claque, on arrête là.
    
    « On arrêtera quand je l’aurai décidé, Ducon. Je n’en ai pas fini avec toi. T’inquiète, ça ne va pas tarder... » Sa réaction n’est pas surprenante. Il sait pertinemment qu’il est en danger ; il cherche à me faire taire.
    
    — Vous n’auriez pas dû voir une autre femme, Antoine !
    
    — Quoi ? réagit Jocelyne. Antoine, mais qu’est-ce qu’il raconte, bon sang ? Par pitié, dis-moi que ce n’est pas vrai...
    
    — Camilla tente de me donner le nom de cette femme... Je vois quelques lettres apparaître dans ma tête, mais elles sont difficilement lisibles. Je vois un A, un E, un O... non, pas de O. Un I, peut-être ; oui, c’est ça. Ensuite un L. Oui, voilà, il s’agit d’Alice.
    
    Le visage de ...
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