1. Lot de consolation


    Datte: 10/11/2019, Catégories: fh, hplusag, inconnu, préservati, pénétratio, Humour Auteur: Patrick R. D., Source: Revebebe

    ... sexe serré, mais où je trouve vite ma place. Je me mets alors à bouger en elle. Elle m’incite à venir aussi profond que possible en me tenant par les fesses. Ses ongles me font même un peu mal, mais je n’y prête pas attention. Elle pousse des petits gémissements qui m’excitent encore plus.
    
    Marie me tape dans le dos, d’un coup, je la sens raidie. Je m’arrête, je la regarde étonné, car pour moi tout allait plus que bien.
    
    — Le chien !
    — Quoi ?
    — Le chien nous regarde, ça fait bizarre.
    
    En effet Omer est à moins de deux mètres de nous, assis, la gueule ouverte, un joli filet de bave coulant vers le sol et il nous regarde fixement.
    
    — Omer ! A ta place !
    
    Il me lance un regard qui me fait comprendre qu’il n’est pas content, mais s’en va malgré tout dans le couloir pour se coucher sur son coussin.
    
    — On en était où ? Me dit-elle avec cet adorable sourire.
    — Là, je crois.
    
    Et je me remets à bouger doucement en elle. Elle m’accompagne de gémissements toujours aussi excitants. Heureusement qu’il y a le préservatif, sinon je n’aurai pas tenu très longtemps.
    
    Je ne saurai dire combien de temps nous restons à faire l’amour ainsi sur le canapé, tellement c’est bon.
    
    Au milieu des gémissements, elle lâche quelques « Oh oui » ou autre « C’est bon » qui ont pour moi d’habitude plutôt tendance à casser l’ambiance, mais avec elle, cela me semble hautement érotique. Avec mon ex-femme, ça sonnait faux, avec elle c’est chaud. Voilà qu’en plus de faire des rimes ridicules, ...
    ... je pense à mon ex-femme. C’est un coup à me faire débander.
    
    Mais un nouveau « Oh oui ! » me replonge dans l’action.
    
    Une bonne dizaine de « Oh oui ! » plus tard, dont certains à la limite du hurlement, je ne peux plus me retenir, et alors que ses ongles se sont lassés de mes fesses et s’enfoncent dans mon dos, je viens en elle, ou plutôt dans le préservatif en gémissant longuement.
    
    Il nous faut une bonne minute pour commencer à reprendre notre souffle.
    
    — Waouh ! C’était bon, me dit-elle, comme si j’avais pu en douter.
    
    Mon côté romantique ressort à ce moment-là, parce que même s’il est bien caché, j’en ai un, et je dépose un doux baiser sur ses lèvres.
    
    — Merci, ça faisait un moment que j’avais pas joui comme ça.
    
    C’est moins romantique comme remarque, mais au moins, elle sait comment faire plaisir à un homme. En une simple phrase, me voilà rassuré sur ma virilité pour les dix prochaines années.
    
    Après une bonne douche, nous nous retrouvons dans mon lit où elle passe la nuit avec moi. Nous nous endormons assez vite. Enfin surtout elle, moi je l’aurai bien refait, mais elle s’endort si vite que je n’ose la réveiller.
    
    Le lendemain matin, nous ne parlons que très peu. Je l’accompagne à la station de tramway la plus proche. Au moment où elle y monte, je lui demande enfin :
    
    — Tu voudras qu’on se revoie ?
    — Pourquoi pas, appelle-moi.
    
    Et elle file dans le tramway sans que je n’aie eu le temps de l’embrasser à nouveau. Le tramway démarre en faisant sonner ...
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