1. Lot de consolation


    Datte: 10/11/2019, Catégories: fh, hplusag, inconnu, préservati, pénétratio, Humour Auteur: Patrick R. D., Source: Revebebe

    ... dû rater un épisode. Le serveur pakistanais a eu l’air de croire qu’elle se moquait de lui. Il finit enfin par disparaître.
    
    — Alors tu as une grosse envie de me la montrer, me dit-elle en riant.
    
    D’accord. J’ai compris. Pas vite, mais j’ai compris.
    
    — Oh ! Euh, je parlais pas de ça, enfin, tu vois quoi !
    
    Et nous rions franchement tous les deux, faisant se tourner quelques têtes dans le restaurant. Nous mettons quelques secondes à nous remettre. Ce coup-ci, nous sommes tous les deux un peu rouges.
    
    Marie se penche alors vers moi et me dit doucement :
    
    — Parce que tu ne voudrais pas me la montrer ? Me dit-elle avec un sourire très franchement coquin, en tout cas, à ce moment pour moi, ce sourire veut dire un truc du style « prends-moi maintenant, vite ! ». Parce que, tu vois, je crois que j’aimerais bien y jeter un œil, enchaîne-t-elle.
    
    Il me faut une petite seconde avant d’être capable de lui répondre. Là, je n’ai pas besoin de dessin, je sais de quoi elle me parle. Par contre, mon petit côté macho se sent presque vexé que ce soit elle qui ait pris l’initiative à ce point. Mais vu qu’au final, c’est ce que je veux depuis le début, je mets mon côté macho au placard et me sens finalement ravi qu’elle veuille bien y jeter un œil, et j’espère même plus.
    
    Je me penche aussi vers elle, et en profite pour lui prendre doucement la main. Je ne suis plus qu’à quelques centimètres de son visage et trouve finalement que c’est une bonne idée que les tables soient aussi ...
    ... petites.
    
    — Et bien, je crois que c’est quelque chose qui peut se faire.
    
    Nous restons ainsi quelques instants, puis je m’approche un peu plus pour poser mes lèvres sur sa si jolie bouche. Elle répond à mon baiser et nos langues se rejoignent un peu maladroitement au début, puis plus fougueusement. Ce baiser est plutôt correct. Pour une petite jeune, elle embrasse plutôt bien. Je me recule un peu pour reprendre mon souffle.
    
    — On y va ? Me dit-elle.
    — On y va.
    
    Nous nous levons, immédiatement suivis par Omer ravi que l’on quitte enfin le restaurant où il commençait à s’ennuyer.
    
    Heureusement, je n’habite pas loin. Nous marchons rapidement, pas seulement parce que la nuit s’est vite rafraîchie et que nous avons froid, mais surtout parce que nous avons l’un et l’autre hâte de nous retrouver seuls. En tout cas, c’est mon cas, et je préfère penser que c’est la même chose pour elle.
    
    A peine la porte refermée, je la prends dans mes bras, pour ne pas dire que je me jette sur elle ! Nous nous embrassons à nouveau. Je prends plaisir à passer ma langue sur ces lèvres si douces. Elle commence par essayer de m’enlever mon blouson. Je sens quelque chose qui pousse contre ma cuisse. Je ne comprends pas ce que c’est vu que je sens ses mains sur ma poitrine.
    
    C’est Omer ! Il n’a pas mangé et me fait comprendre que je dois d’abord m’occuper de sa gamelle si je veux pouvoir m’occuper tranquillement de Marie.
    
    — Désolé, je vais lui donner à manger, sinon, on n’y arrivera pas ...
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