Les moches sont les pires des salopes
Datte: 09/11/2019,
Catégories:
fh,
gros(ses),
complexe,
laid(e)s,
sauna,
forêt,
hotel,
amour,
ffontaine,
entreseins,
Oral
fsodo,
coprolalie,
fouetfesse,
Auteur: Laure Topigne, Source: Revebebe
... prive-moi de ces détails que je ne souhaite point connaître.
Tandis qu’elle se nichait sur mes genoux, je lui rapportai donc quelques bluettes qui avaient agité ma vie de garçon. Au bout de l’une d’elles, un peu plus leste, à ma grande surprise elle m’interrogea :
— Tu n’as jamais fréquenté les filles ?
En une boutade, je lui répondis :
— Je ne vois pas pourquoi je me serais adonné à des amours tarifiés quand maintes opportunités me les fournissaient gracieusement.
Le ton et le sérieux de sa question me troublèrent cependant. Sans autres folies que des embrassades bien sages, nous décidâmes de revivre en songes les événements de la journée.
—ooOoo—
Je tenais absolument à me repaître, à l’instar de la veille, de son réveil et fus sur pied bien avant elle. Elle avait enfilé une nuisette des plus coquines qui étageait les transparences, les allégeant aux endroits sensibles, les obscurcissant dans les zones qui l’étaient moins. Je défis l’unique agrafe qui la retenait fermée et la voilette laissa apparaître la pâleur d’un sein accort, ferme, dressé et tendu comme au cœur de nos ébats et dont seul le mamelon rétractile sommeillait encore. Chacune de ses courbes généreuses proclamait une sérénité, une plénitude qu’aucun de nos longilignes modèles efflanqués n’aurait pu exprimer. Comment avais-je pu la voir un jour – certes éloigné – moche ? Nos regards formatés par les conventions en deviennent-ils aveugles ? Bien sûr, il restait ses mollets, mais je ...
... commençais à me faire même à eux. J’admirais aussi son visage détendu, le fruit vermeil de ses lèvres, juteuses et gonflées que je devinais impatientes de me déclarer l’amour qui les distendait, cette passion totale, sans restriction ni limite d’aucune sorte. Devant son minois alangui, une immense tendresse me submergea. C’était physique, et ces ébranlements agitèrent mon corps entier. C’était si fort que j’eus envie de crier. Cette tendresse n’était pas la sienne pour moi, ni à l’inverse, la mienne pour elle ; non, elle était nôtre indissolublement. J’éprouvais ce sentiment pour la première fois dans une innocence que ne venait flétrir aucune vanité de coq et compris que je l’aimais pour elle et non pour moi.
Je me souvins de ces mots dont elle avait gratifié Constance Chatterley : « Voilà une héroïne en quête du fondamental qui n’est ni amour, ni sexe, pas plus l’addition des deux mais leur sublimation dans une entité qui les dépasse. » N’était-ce pas là un fabuleux résumé de ce que nous vivions en ces lieux depuis nos retrouvailles ?
Avec des prudences de fauve à l’affût à moins qu’il ne faille dire de faune aux aguets, je portai mes lèvres à l’un de ses tétins puis l’enroulai de ma langue. L’effet ne se fit point attendre et la capsule de chair aussitôt se roidit. Elle s’étira en bredouillant :
— Encore… Est-ce le baiser des fées qui préside à ma renaissance ?
Et après quelques secondes de dégustation de cette caresse :
— Mais que faisais-tu donc ?
— Je contemplais ...