Les moches sont les pires des salopes
Datte: 09/11/2019,
Catégories:
fh,
gros(ses),
complexe,
laid(e)s,
sauna,
forêt,
hotel,
amour,
ffontaine,
entreseins,
Oral
fsodo,
coprolalie,
fouetfesse,
Auteur: Laure Topigne, Source: Revebebe
... une fervente communion. Nos corps s’engluèrent de leur sueur, chaleur et vénération. Tantôt ils se collaient si fort que rien ne semblait devoir parvenir à les séparer ; tantôt, l’un contre l’autre, ils coulissaient merveilleusement ajustés ou patinaient, paraissant se chercher comme pour modérer nos transes.
Quand elle se fut assurée de la véhémence de nos désirs réciproques, elle se coula hors du carcan de mes bras avec des agilités d’anguille, et roulant sur elle-même plongea et s’évanouit dans les brouillards de la troisième vasque. D’autres envies que celle de jouer à cache-cache me dévoraient à présent, et je me hâtai de l’y retrouver pour l’acculer, debout, contre les parois du bassin. Consentante – ô combien – elle noua ses bras autour de mon cou, ses jambes autour de mes reins. Je n’eus au-delà pas l’impression de la pénétrer mais de me fondre en elle, de fondre en elle. Ses trilles de rossignol s’accentuèrent de notes âpres et gutturales, s’enrouèrent de scansions époumonées. Notre étreinte fut graduelle et longue, se développa plus en puissance qu’en frénésie. Elle resserra l’étau de ses membres, je suffoquai et je perçus son déhanchement qui visait à bien me sentir dans son vagin.
Lorsque j’éjaculai, elle m’étrangla de son enlacement, et quelle que fût l’aide d’Archimède, mes jambes se dérobèrent. Nous roulâmes époumonés à la recherche de notre oxygène dans les flots bouillonnants. Mon plaisir, à l’égal du sien, fut intense, suave et semblant cristalliser ...
... l’instant, se prolongea indéfiniment. Pour être demeurés bien trop longtemps sous ces factices tropiques cotonneux, nous en sortîmes totalement ramollis. Après une nouvelle douche, nous décidâmes de boycotter soins et massages, bien déterminés à y pourvoir autrement. En sortant, je fus surpris de découvrir sur la porte un panonceau indiquant « Fermé ce matin jusqu’à dix heures pour cause de travaux de maintenance » mais n’eus pas la force d’autrement m’en inquiéter. Flageolant sur nos jambes, nous nous traînâmes jusqu’en notre chambre pour nous affaler sur le lit et nous endormir saoulés par des fragrances d’eucalyptus…
—ooOoo—
Après le repas elle proposa :
— Allons nous changer, après quoi je serai enchantée de faire une promenade en forêt.
Elle surligna ses lèvres d’un grenat rutilant puis passa une jupe orangée très longue et très fendue qui la couvrait jusqu’aux pieds, ainsi qu’un petit boléro en résille noire à grosses mailles largement ouvragées qui se laçait sur l’avant. Elle ne mit rien en dessous, si bien que ses redoutables tétons par moment pointaient leur pyramidion au travers les entrelacs du tissu.
— Tu ne vas tout de même pas sortir ainsi affublée.
— Aurais-tu honte que j’expose la plus somptueuse et intéressante partie de moi-même ? En outre, là où je te mène, nous ne croiserons personne. Emporte toutefois le plaid pour le cas où nous serions contraints de nous reposer quelque peu.
Elle souligna cette phrase d’un sourire mutin qui ne me laissa ...