1. Elle et Elle (11)


    Datte: 18/03/2018, Catégories: Lesbienne Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... Délicieuse. Ou peut-être que c’était l’amour qui avait cette saveur.
    
    Avec les doigts, j’écartai les margelles de son sexe, en dévoilant les petites lèvres lustrées et les profondeurs de son vagin. La maintenant ouverte, je fis mienne sa chatte, en peignant les muqueuses à grands lapements, la léchant avidement, de bas en haut, encore et encore et encore et encore, ma salive se mélangeant avec son suintement onctueux et de plus en plus abondant. Oh j’aurais pu faire ça pendant des heures…
    
    Désormais, ma copine déployait des efforts inouïs pour ne pas gémir au téléphone. J’admirais sa force de caractère, d’autant que j’étais aux premières loges pour constater à quel point ma caresse lui faisait de l’effet. Tout ce plaisir que je lui donnais et qui ne pouvait pas s’exprimer par un cri, elle ne put plus, au bout d’un moment, le conserver à l’intérieur d’elle, et elle le sublima sous la forme d’un gros éclat de rire, nerveux et merveilleux. Ça aussi, pourtant, dans le contexte, c’était déplacé :
    
    « Non… non, je me me moque pas… de toi… C’est juste que… toute la situation est tellement… absurde. C’est tout. »
    
    Elle s’en sortait bien jusqu’ici, mais je n’avais pas l’intention de jouer franc jeu. Je voulais qu’elle craque. J’avais envie qu’elle pousse, à l’oreille de ce mec, un cri de plaisir causé par moi.
    
    Et oui, peut-être que cette comédie paraît cruelle, mais vraiment, ce type était un rustre, un lourdaud, qui n’avait jamais eu de considération pour ma Laetita et ...
    ... l’avait même trompée à plusieurs reprises. Tout cela était un jeu érotique, mais c’était aussi une petite vengeance.
    
    Je remplaçai mes amples mouvements de langue par des explorations plus précises, traçant des sillons circulaires à l’intérieur d’elle en petits lapements rapides, parfois infimes, parfois francs et appuyés. Elle enfonça tous ses doigts dans mes cheveux, les pressant contre mon scalp pour me rapprocher tout près d’elle, me griffant presque, incapable désormais de maîtriser ses impulsions.
    
    Enfin, lassée de tourner autour du pot, je happai son clitoris, l’emprisonnant entre mes lèvres pressées l’une contre l’autre, faisant rouler le petit bouchon de nerfs entre ma langue et ma bouche, le mordillant avec les dents, le suçotant, le dorlotant, y traçant, de la pointe de ma langue, des lettres imaginaires pour y marquer mon territoire : L-A-U-R-E.
    
    Ne pouvant pas extérioriser vocalement le plaisir que je lui donnais, Laetitia en était réduite à remuer sur place, à s’agiter, à secouer. Les muscles intérieurs de ses cuisses se raidissaient. Sa respiration devenait plus rare, sa voix plus haut perchée.
    
    J’ignorais combien de temps encore elle allait pouvoir se retenir de jouir mais mon but était quasiment atteint. Il lui était pratiquement impossible de dissimuler plus longtemps à son interlocuteur qu’elle était en proie à un plaisir extrêmement intense.
    
    « C’est… tout… mmmhh… Voilà… aaaah… Je dois raaaah… raccrocher… »
    
    Juste après avoir dit ça, elle ne ...
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