Au rythme régulier de notre monture (1)
Datte: 06/11/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Bugsy, Source: Xstory
... je ne peux rien dire, car à cette époque je l’avais toujours vue en ténue d’équitation... et les culottes de cheval en ce temps-là étaient loin des pantalons serrés et moulants que portent aujourd’hui les cavalières.
À 18 ans, je n’avais pratiquement jamais eu d’aventures avec le sexe opposé, seulement quelques petits flirts sans importance, une petite amie qui me laissait la prendre par la main, passer mon bras autour de ses épaules ou autour de sa taille. Mais j’étais complètement amoureux de Marie-Hélène, avec qui je passais, au club, de plus en plus de temps. Et je crois qu’elle appréciait déjà beaucoup ma compagnie car nous cherchions souvent à nous retrouver ensemble, abordant tous les deux de nombreux sujets, et chaque balade en forêt, quand nous nous retrouvions en fin de semaine nous voyait régulièrement derrière tout le monde pour pouvoir échanger tranquillement tous les deux.
D’un naturel très réservé, je me sentais cependant très à l’aise en face d’elle, ne ressentant aucune gêne à parler de n’importe quel sujet. Oui, Marie Hélène m’attirait, mais je ne savais comment le lui dire, comment lui faire comprendre tout ce qu’elle représentait pour moi. J’étais beaucoup trop timide à cette époque et, même si durant toute la semaine je me traitais d’imbécile en me disant que le week-end suivant il faudrait que j’ose la prendre par la main, je me trouvais toujours aussi désarmé lorsque la fin de semaine arrivait et que nous nous retrouvions.
Et cela aurait pu ...
... continuer indéfiniment sans doute si, un week-end....
Nous étions tous les deux au club ce samedi soir, et une jument devait pouliner. Comme généralement elle avait du mal à mettre bas toute seule, il fallait la veiller toute la nuit. Le moniteur et son épouse, qui la veillaient depuis deux ou trois jours nous avaient demandé de prendre des tours de garde pour la surveiller, qu’ils puissent se reposer un peu. Je devais la veiller de 23 heures à 2 heures, puis réveiller Marie Hélène qui la veillerait ensuite jusqu’à 5 heures.
J’allais partir prendre mon tour de garde lorsque Marie Hélène me dit :
— j’ai peur de m’endormir à la veiller toute seule. Si tu veux je viens avec toi maintenant, et tu resteras ensuite avec moi, cela sera plus facile à deux je pense.
Six heures à passer seul avec Marie Hélène ! C’était trop beau, inespéré. J’acceptais bien sûr, et nous nous dirigeâmes tous deux vers les écuries. Nous étions au mois de mars, et il faisait bien froid dans le couloir qui longeait les boxes. Assis sur des bottes de paille, dos au mur, nous avions de grosses couvertures pour nous protéger du froid, qui partant de nos épaules nous recouvraient jambes et genoux, pour descendre jusqu’à nos pieds. Nous parlions tranquillement de choses et d’autres, les sujets ne nous manquaient jamais, pour passer ce début de nuit le plus agréablement possible. Pour nous réchauffer nous étions épaule contre épaule, et mes mains étaient sur mes cuisses, sous la couverture. Voyant que ...