1. Au rythme régulier de notre monture (1)


    Datte: 06/11/2019, Catégories: Hétéro Auteur: Bugsy, Source: Xstory

    J’étais bien jeune -à peine 12 ans- lorsque j’ai connu la passion la plus dévorante de ma vie. Une passion galopante, une passion... à quatre pattes.
    
    Non, vous ne vous trompez pas, je ne vous entraîne pas dans une histoire de zoophilie, loin de là ! Car si ma passion est bien celle des chevaux, c’est uniquement en tant que cavalier, en tant que moniteur et éleveur qui a voué sa vie « à la plus noble conquête de l’homme ».
    
    Découverte de l’équitation jeune donc, dans un Club Hippique de la banlieue est de Paris, avant de poursuivre dans l’Oise pour y découvrir avec beaucoup de plaisir la monte en extérieur, qui allait me mener tout droit à la compétition en Concours Hippiques (à cette époque on ne parlait pas encore de C S O ).
    
    Le cheval entrait dans ma vie par la grande porte, surtout quand je fus dans l’Oise, car j’y passais bientôt tous les week-ends ainsi que pratiquement toutes mes vacances. En effet, le moniteur ayant assez rapidement décelé en moi un bon cavalier, très intéressé par l’équitation et motivé pour s’occuper des chevaux, il m’avait proposé comme il avait aménagé de vieux greniers pour en faire quelques chambres, de venir me chercher à la petite gare du village voisin, distante de 2 ou 3 kilomètres et donc de loger sur place. Moyennant quoi je m’occupais des chevaux, les préparais et nettoyais les boxes. Et il en était de même pour les vacances....
    
    Quant à la semaine, je dois bien avouer que je passais plus de temps la tête dans le stud-book du ...
    ... cheval Français et dans les manuels équestres que dans mes livres scolaires.
    
    Les chevaux, il n’y avaient que les chevaux dans ma vie !
    
    Les filles, les boums comme l’on disait à l’époque, je n’avais pas de temps à leur consacrer, et déjà je disais que je me sentais beaucoup plus à l’aise sur une selle que sur une piste de danse...
    
    Mais il y avait... Marie Hélène !
    
    Âgée d’un an de plus que moi, elle avait elle aussi attrapé très jeune le virus de l’équitation, et était devenue une excellente cavalière. Ce qui au départ fut une source de conflits entre nous deux, car nous nous sentions un peu en compétition pour pouvoir monter les meilleurs chevaux. Mais ce conflit ne s’éternisa pas car nous avions chacun des montes différentes et notre style propre ne nous prédisposait pas pour travailler les mêmes montures. Dès lors nous devînmes les meilleurs amis du monde, notre attrait réciproque pour nos amis à quatre pattes nous rapprochant énormément.
    
    Et en plus d’être une excellente cavalière, Marie Hélène était également une très jolie jeune fille.
    
    Des cheveux longs, très blonds, un petit nez assez court, une bouche fine aux lèvres sensuelles, bien dessinée, des yeux... qui pour moi étaient les plus jolis yeux bleus du monde... même si je dois avouer que je n’avais certes pas beaucoup de points de comparaison ! Sa poitrine ne semblait pas trop volumineuse, mais ses chemisiers étaient cependant bien tendus et laissaient deviner des formes très attirantes. Pour le reste, ...
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