Le "G", le ripou et les belles nanas (1ère partie) - Histoires de Sexe

Le "G", le ripou et les belles nanas (1ère partie)

... Warda, espèce de salope ! Cette fois-là, c’est parce que mon mec m’avait…
— Lequel, dis-je, celui qui se pisse dessus ?

Ce fut à son tour d’éclater de rire.

— Ah la vache quand même, la honte ! hoquète-t-elle.

Elle se penche pour prendre un verre sur la petite table basse, et je surprends le regard de Since sur sa petite poitrine, à travers le chemisier blanc qu’elle portait. Bon, ok, les jeux sont faits… Mais quand même mec, c’est moi qu’elle a smacké en premier ! Mais bon, je ne lui enviais rien, parce que Warda était une sacrée belle fille. Grande, rigolote, et elle avait un de ces culs ! Ce genre de cul qu’il vous faut absolument, question de vie ou de mort. Ce qui résumait précisément l’état dans lequel je me trouvais. On avait bien rigolé tous les deux, et je sentais une ouverture possible.

Ice se lève et nous lance :

— Bon les gars, c’est pas que je m’ennuie mais… (il consulte sa montre) je me lève dans cinq heures, et faut que je pionce un peu pour me remettre de vos conneries.

Since hausse les épaules. Je lui serre la main et éprouve une pointe de jalousie quand il se baisse pour faire la bise à Warda.

— Allez, à plus mec, fait Since. Travaille bien demain.
— Ouais ouais !

Ice lève son majeur en guise de salut et quitte l’appartement de notre ami. Heureusement qu’on habitait tous près les uns des autres.

— Bon, fait Since en se levant.

Il se penche et caresse le visage de Britany.

— Dis-moi, ça te tente qu’on aille dans ma chambre ...

... se regarder un Dvd ?

Les yeux de la jeune femme s’illuminent : elle était saoule, mais pas idiote. Et sans être gay, Since était un sacré beau morceau.

— Okay.

Elle se lève, enfin elle essaie, et prend le bras de son futur amant.

— Bon bah, à tout à l’heure, fait-elle en nous regardant.

Je prends la télécommande et change de chaîne.

— À plus !

Warda tente tant bien que mal de dissimuler son sourire lorsque la porte de la chambre se referme derrière le couple. Elle se tourne vers moi.

— Alors, on fait quoi ?
— Bah tu vois pas ? Y a « Ghostbusters « à la télé ! fais-je en m’enfonçant dans le canapé.

Elle secoue la tête d’un air navré et se cale confortablement. Nos mains se frôlent presque. C’était drôle, j’avais baisé avec des dizaines de nanas, et à chaque fois j’étais nerveux et excité comme un gosse prépubère qui lâche tout dans son froc dès qu’une pub pour soutien-gorge passe à la télé. Heureusement que j’avais une endurance à toute épreuve… On mate le film dix bonnes minutes sans broncher, jusqu’à ce que ma main se pose sur celle de Warda, qui ne pipe pas un mot. Cinq minutes plus tard, elle était blottie contre moi, la tête posée sur mon épaule, mes mains dans son dos. Savourant sa chaleur et la promesse de son corps.

— Tu crois qu’on est pourris ? me demande-t-elle soudain.

Là, ça me casse mon délire, c’est vraiment une nana, toujours à s’interroger au moment crucial.

— C’est-à-dire ?
— Bah, on se connaît à peine, et on est sur le ...