Le "G", le ripou et les belles nanas (1ère partie) - Histoires de Sexe

Le "G", le ripou et les belles nanas (1ère partie)

... ?

Warda éclate de rire. La petite blonde sourit et fait semblant de réfléchir.

— Au fait, tu t’appelles ?
— Britany. Et je te conseille pas de me faire des vannes à base de Britney Spears.

C’est à mon tour de me marrer.

— Non, t’inquiète, je vais essayer de me retenir.

Derrière moi, des applaudissements.

— Non mais, arrête de dire que ça va s’arranger, putain, comment veux-tu que ça s’arrange ? hurle Brian Taylor, faisant les cent pas dans la petite chambre exiguë.

Son partenaire, l’arme encore à la main, regardait le corps inanimé du jeune junkie qu’il venait de descendre.

— Ce n’est pas en paniquant que notre problème s’arrangera.

À vrai dire, Willson avait la tête ailleurs. Depuis qu’il était rentré chez lui, et qu’il avait trouvé Rita avec un sourire béat aux lèvres, vissée devant la télé. Il avait senti le coup foireux, et pour ça il ne se trompait jamais. Et puis, il y avait l’odeur. Elle sentait l’odeur d’un autre mec. La salope. Quelques tartes dans la gueule plus tard, elle était passée aux aveux. Elle s’était fait défoncer par un autre que lui. Ah, la salope ! Il n’avait pu se contenir. L’arrogance de ce petit con au téléphone n’avait fait qu’attiser sa rage. Et ce con qui lui avait carrément refilé son adresse ! Quel culot ! Pour qu’ils s’expliquent en face à face ! Et cette connasse, à ses pieds, qui le suppliait de ne rien faire, de laisser tomber… La salope ! Le visage de Willson s’éclaira soudain d’un sourire diabolique qui ne ...

... présageait rien de bon. Il avait besoin de se disculper de cette bavure ? Pas de problèmes, un certain enfoiré allait porter le chapeau… Ça a des avantages, d’être flic, même quand on est un pourri…

— Ah bah, la vache ! fait Britany en sortant des chiottes, je sais pas ce qu’il avait foutu dans sa pizza, mais…
— C’est la sauce, fait Ice, quand on est pas habitués, ça fait toujours ça la première fois.

Il éclate de rire et s’enfonce dans le canapé de Since, enfin son canapé, disons que c’est pas vraiment le sien, il appartenait à un mec qui lui devait des thunes et qui le lui avait passé en guise de bonne foi, en attendant que les choses s’arrangent. Il était onze heures du soir passées. La télé nous diffusait un vieux film incompréhensible, que l’on ne suivait pas vraiment. Britany était complètement torchée, elle était rouge pivoine, et ne tenait qu’à grand-peine sur ses jambes. Since l’aida à s’asseoir sur l’un des fauteuils et s’installa sur l’accoudoir.

— Tu tiens pas bien l’alcool, toi, remarque-t-il.
— Mais non, c’est la pizza ! proteste-t-elle.

Warda, assise à côté de moi, éclate de rire. Elle, elle n’avait rien bu. Je pouvais me délecter de ses formes, moulées dans un jean serré et sa poitrine arrondie, prisonnière d’un pull noir. Vraiment appétissante.

— Une fois, nous raconte-t-elle, Britany était tellement bourrée qu’elle s’est endormie dans les chiottes.

On éclate tous de rire devant la mine décomposée de Britany.

— Putain, vous êtes graves ! ...