1. Je serai pendu demain matin


    Datte: 31/10/2019, Catégories: f, fh, couple, amour, Oral pénétratio, fdanus, fsodo, Humour fantastiqu, Auteur: Pericles, Source: Revebebe

    ... et dans les travaux domestiques, travaux qui de toute façon, au château de Laze, sont menés à bien par les nombreux domestiques. Alors nous passons beaucoup de temps à parfaire son éducation. Et comme elle est dotée d’une nature très sensuelle, elle m’interroge également beaucoup sur la sexualité et les relations sexuelles qu’entretiennent tous les habitants du château, même les plus anonymes.
    
    Et tout ce que je lui raconte sur ce sujet, elle me demande de le faire ensuite avec elle. Au fur et à mesure, elle développe un appétit pour des jeux érotiques de plus en plus aventureux… et moi je développe toujours plus finement mes talents de "pénétration" ! Je deviens d’ailleurs vite un vrai expert en ces jeux, à un niveau incommensurablement plus élevé que les talents que je prétendais avoir avant ma mort.
    
    Ainsi, en quelques mois, Jane n’ignore plus rien des plaisirs de la fessée, de la stimulation et de la pénétration anale, et de bien d’autres pratiques que les bonnes mœurs du 19ème siècle qualifient encore de perversité. Mais je sais, même si "elle aime bien l’amour que l’on fait tranquille", comme le dit l’albinos aux lunettes blanches, qu’ayant emmagasiné autant de connaissances sensuelles, elle brûle de pouvoir vraiment les mettre en action avec un homme, un vrai, pas un ectoplasme invisible.
    
    C’est pourquoi, contrairement à la chanson, je ne veux pas qu’on me plaigne si on lui donne un autre fiancé. Au contraire, je mène une vraie enquête dans tout Londres pour ...
    ... trouver l’homme qui serait digne d’épouser ma bien-aimée : un homme jeune mais ayant déjà de l’expérience, un bon parti appartenant à l’aristocratie, puisque Jane de Laze ne saurait déchoir. Mais surtout un homme dont la sensualité sera aussi exaltée que celle de Jane. C’est pourquoi je passe un temps infini dans les bordels, dans les hôtels, dans les maisons que fréquentent les jeunes aristocrates londoniens.
    
    Et le soir, dans le doux havre de la chambre de Jane, quand elle et moi, repus, nous nous écroulons sur le sol (enfin, surtout elle, parce que moi, si je m’écroule, je passe à travers le plancher), nous réduisons petit à petit la short list des maris potentiels jusqu’à ce qu’il n’en reste que trois. Ensuite, je passe la main à ma belle qui s’arrange – privilège de sa haute naissance – pour fréquenter ces trois candidats qui ignorent l’être.
    
    Et c’est ainsi, deux ans après ce bal maudit qui m’amena au gibet, qu’en ce magnifique mois de juin 1859 Jane de Laze devient officiellement Lady de Rosslyn en s’unissant à Robert Francis St Clair-Erskine, actuel Lord Loughborough et futur 4ème Earl de Rosslyn, de trois ans son aîné.
    
    Robert, bel homme aux cheveux blonds et à la moustache rousse est, comme j’ai pu maintes fois l’observer, un fin connaisseur en matière de sexualité, veillant à toujours amener sa partenaire au plaisir avant de s’y abandonner lui-même. Je sais qu’il est le partenaire idéal pour Jane parce que – je peux le dire maintenant, il y a prescription – il a ...
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