La reine des fourmis
Datte: 30/10/2019,
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Auteur: Ln007, Source: Revebebe
... lumières du pavillon de banlieue s’éteignent instantanément. Seul filtre un rai de lumière dans l’embrasure de la porte, qui disparaît rapidement. Une ombre furtive ouvre la porte, la referme doucement et s’avance à pas rapides vers lui. C’est une rue calme, il n’y a pas d’autre habitation à moins de cent mètres, mais elle ne tient pas à ce qu’on la voit. Elle s’engouffre dans la voiture et il démarre aussitôt, sans un mot.
Au bout de cinq interminables minutes, c’est elle qui parle.
— C’est loin ?
Sa voix est étrangement calme pour quelqu’un qui va au supplice. Il la dévisage. Elle a les cheveux tirés en chignon, son collier de perles et des boucles d’oreille. Il croit deviner un léger maquillage et s’aperçoit qu’elle a mis son rouge à lèvres. Elle porte un tailleur étroit, très cintré, assorti à une jupe serrée et courte, dévoilant ses genoux ronds et ses cuisses épaisses. Pour tout dire, elle fait très bourgeoise allumeuse. Il ne sait si elle porte un soutien-gorge, le décolleté échancré de son tailleur laissant entrevoir sa poitrine.
— On y sera dans vingt minutes.
Elle se tourne vers lui, le regard brillant.
— Comment tu me trouves ?
— Très urbaine et très sexy, pour quelqu’un qui va au supermarché !
Elle croise ses jambes. Ce faisant, sa jupe s’est retroussée jusqu’en haut des cuisses. Elle a ses talons aiguilles noirs.
— J’ai pourtant décidé de ne pas m’encombrer de vêtements inutiles.
Il la regarde à nouveau, le sourire en coin.
— Tu ...
... veux dire…
— Juste ce que tu vois.
— Vraiment ?
— Tu ne me crois pas ?
Elle passe sa langue sur ses lèvres avec un sourire gourmand et déboutonne son tailleur, faisant jaillir ses seins plantureux dans la lumière grise. Puis elle remonte sa jupe jusqu’à la taille en se contorsionnant, dévoilant son pubis et ses hanches rebondies.
Il est très troublé tandis qu’elle est très excitée. Il sent qu’elle a envie de se mettre en condition. De la main droite, il caresse ses cuisses, flirte avec son pubis.
— Je vais regretter de ne pas être vigile, lui dit-il.
— Tu es mon vigile, lui rétorque-t-elle.
Devant eux, les feux d’un camion.
— Double-le.
Elle a dit ça d’un ton péremptoire. Le temps qu’il amorce la manœuvre, elle ôte son tailleur.
— Dépasse-le lentement. On va voir si ce gros cochon sait se servir de son rétroviseur.
Il obtempère et prend tout son temps pour commencer à le doubler : il est sur une voie express. Arrivé à hauteur de la cabine, il ralentit et ajuste sa vitesse. Il ne peut pas le voir mais elle le voit. Il s’est détronché, les yeux écarquillés. Elle baisse sa vitre, s’accoude à la portière. Ça commence par des appels de phare puis des coups de klaxon qui deviennent de plus en plus insistants. Il lui crie quelque chose mais elle ne comprend pas. De toute façon ça n’a aucune importance. Elle a un sourire espiègle, comme une gamine qui fait une farce. Le camion a tendance à se déporter un peu. Elle allume le plafonnier avec une mimique ...