Le Village en folie (7) - Histoires de Sexe

Le Village en folie (7)

... détresse.

— Des Tylénols pour commencer, ordonna la femme médecin. »

Puis, s’adressant discrètement à Sophie :

« Prépare vite un bain d’eau tiède. »

Catherine, encore à moitié endormie, semblait désorientée :

« Où est-ce qu’on est ?

— Tu es chez nous, chérie, et tu vas rester un temps avec nous. On va s’occuper de toi, la rassura Alicia, en lui tendant ses comprimés. Prends ça, tu te sentiras mieux après. »

Les deux conjointes prirent ensuite Cathy sous les bras et l’amenèrent à la salle de bain.

« Pardonne-moi Sophie, se remit à pleurnicher la blonde, chemin faisant vers la salle d’eau. Je ne voulais pas t’enlever ta copine ! J’étais là seulement pour l’aider. C’est pas de ma faute ! se mit-elle de nouveau à délirer.

— Ça va, ma belle, répondit Sophie. Tout ça, c’est terminé. Nous sommes toutes de bonnes copines, maintenant. »

La fille en détresse fut rapidement déshabillée par les deux gouines. À leur stupéfaction, un corps couvert de marques rouges, portant des traces de lacération, et dont les parties intimes dégageaient une forte odeur, s’offrit à leur vue.

« Allez ! Au bain maintenant ! ordonna Alicia. »

Avant même de pouvoir réaliser ce qui lui arrivait, Catherine fut plongée dans une eau qui, bien que tiède, lui parut glaciale. C’est en vain qu’elle tenta de se dégager des bras et des mains qui l’empoignaient et la maintenaient sous l’eau. Pendant qu’Alicia conservait la maîtrise sur les mouvements de Catherine, Sophie entreprit ...

... de savonner doucement l’épiderme irrité de la fille en pleurs. Un soin particulier fut apporté aux régions vulvaire et anale qui retrouvèrent leur fraîcheur et leur propreté.

Rapidement asséchée et revêtue d’un pyjama propre, et ayant recouvré, grâce à la chute de sa fièvre, une plus grande lucidité, Catherine prit place sur le canapé du salon en compagnie d’Alicia et de sa conjointe.

« Comment ça va, maintenant ? demanda l’omnipraticienne à l’autre.

— Beaucoup mieux, mais je me sens toute courbaturée.

— Peux-tu nous dire ce qui est arrivé, hier, ou préfères-tu te reposer maintenant ?

— Je..., je vais vous le dire, pendant que ma mémoire est encore fraîche. »

Catherine prit une profonde respiration et commença son récit auprès de Sophie et d’Alicia pendant que les deux filles lui tenaient chacune une main. Elle raconta son retour à la maison, accompagnée des parents de Sophie, la petite discussion tenue devant un verre d’eau dans la cuisine, puis la visite qu’elle leur fit faire de son appartement.

« Rendus dans ma chambre, nous nous sommes tous sentis bizarres, comme si quelque chose nous envoûtait. J’avais énormément envie de me faire prendre par Jasmine et Jérôme, surtout que lui m’en avait fait l’invitation plus tôt en soirée. Je me souviens qu’on avait tous chaud, soudainement. »

S’adressant par la suite à Sophie :

« J’ai osé demander à ta mère et à ton père de me faire souffrir. C’est fou, vous direz, mais j’en avais tellement envie. On dirait ...