Le Village en folie (7)
Datte: 29/10/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: simson3, Source: Xstory
... C’est vrai, enchaîna Jérôme. As-tu ‘monté’ le chauffage ? blagua-t-il.»
[De retour à la conversation téléphonique du samedi matin chez Sophie]
« Écoute, Cathy, si tu ne te calmes pas, on comprendra jamais rien de ce que tu veux nous dire...
- ...
— Tu voudrais qu’on aille te chercher ? Tout de suite ? »
Alicia lui fit un signe approbateur.
« On arrive chez toi, Catherine, annonça finalement la rouquine. Dans vingt minutes, ça te va ? Calme-toi, on arrive ! »
[Flashback : chez Catherine la veille en fin de soirée]
« Oui, Jasmine, j’ai terriblement envie que vous me preniez ici, maintenant, tous les deux. Faites-moi souffrir. Et cette fois-ci, que ce ne soit pas une simulation ! »
En présence de la blonde qui venait de faire cette requête coquine, les parents de Sophie s’échangèrent un regard et un signe d’approbation. Jasmine prit la parole :
« Jérôme, tu vas prendre cette fille en premier. Après quoi tu vas me la présenter et me la donner. »
[De retour chez Sophie et Alicia, à la suite de l’appel téléphonique du samedi matin]
Les deux tourterelles sautèrent dans la voiture et se mirent en route vers le logement de Catherine.
« J’avais le pressentiment qu’il se passerait quelque chose, soupira Alicia.
— On aurait jamais dû laisser Cathy finir la soirée avec eux, approuva Sophie, rageant contre elle-même.
-Osti d’marde ! jura la doc en frappant violemment le volant de la voiture.
— Qu’est-ce qu’il y a ? demanda l’autre, un peu ...
... surprise par le geste.
— C’est Simon. Dans sa lettre, il nous recommandait de ne pas laisser Catherine retourner chez elle. Il disait qu’un danger l’y attendait. »
C’est une fille transformée par la peine et la douleur qui leur ouvrit la porte. La blonde se jeta aux bras d’Alicia :
« Oh Ali, je me sens si mal ! J’ai tellement mal ! sanglota-t-elle en tremblant dans les bras de la doc. S’il vous plaît, ne me laissez pas ! Aidez-moi !
— OK, OK, dit doucement Alicia. On est là maintenant, tout va bien aller. »
La fille se calma quelque peu. Sophie apposa un baiser sur ses joues mouillées.
« On t’amène chez nous. Tu vas rester avec nous pour un temps. »
Puis, s’adressant à sa copine :
« Elle semble brûlante de fièvre !
— J’ai remarqué, fit Alicia. On ne peut plus la laisser seule. Prends quelques-unes de ses affaires et on file à la maison. »
En étouffant ses pleurs, la pauvre fit le trajet vers la maison du couple la tête sur les genoux de Sophie, vêtue uniquement de son pyjama et enveloppée d’une couverture. Arrivée chez les filles, on la déposa sur l’ancien lit Queen d’Alicia.
« Je ne trouve plus mon mouchard ! annonça Catherine, presque en panique. Il ne faut pas que Jean-Moïse le sache, il pourrait le répéter à Evnika !
— Ça va, Cathy, répondit doucement Sophie. Nous sommes chez nous ici, nous ne sommes plus sur l’île. Calme-toi.»
« Je crois qu’elle délire, Ali, ajouta-t-elle à celle qui apportait des calmants destinés à la fille en ...