1. Sara, ma perle d'Ethiopie


    Datte: 24/10/2019, Catégories: fh, voyage, voiture, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, pénétratio, aventure, occasion, nature, Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe

    ... demain matin. Il y a place pour toi si tu veux encore en être, m’apprit mon ex, la veille du jour J.
    
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    Le chauffeur régla la climatisation. La chaîne diffusait en sourdine une musique locale. Le bruit du moteur était à peine perceptible. Le confort du gros 4X4 en imposait. Nous avions loué ce modèle au prix fort dans le souci de ménager mon cher et tendre handicapé. Ce dernier occupait la place du passager avant tandis que Jean-Luc avait pris place à ma gauche sur la banquette arrière.
    
    Le véhicule avalait l’asphalte et doublait avec une facilité déconcertante. Nous longions des colonnes interminables de camions, de marque FIAT, un modèle ancien, tous identiques, tous vides, la remorque bizarrement arrimée sur le plateau. « Pour économiser les pneumatiques » m’avait-on expliqué.
    
    — Ils s’en retournent à vide, charger au port de Djibouti, poumon de l’Éthiopie, commenta Jean-Luc.
    
    Nous fîmes halte à Nazzareth, pour nous dégourdir les jambes et boire un café. Jean-Luc manigança un aparté. Il me conduisit à l’arrière du resto, dans un recoin discret. Ce fut aussi bref que d’ordinaire. Je m’habituai à ces étreintes fugaces autant qu’impromptues, dérobées à la va-vite, commises à la sauvette, entre deux portes, de-ci de-là. Il n’y avait que la première fois qui dérogea à la règle, cette fameuse nuit où je découchai et que nous passâmes à baiser jusqu’à l’aube dans l’inconfort du véhicule.
    
    Á Nazzareth, comme sur les collines d’Entoto et comme dans la plupart ...
    ... des lieux où nous fîmes l’amour, notre étreinte fut précipitée mais j’aimai malgré tout. J’aimai cette insouciance exubérante. J’aimais cette luxure débridée. J’utilisai ma culotte pour éponger chez lui et chez moi les excès de sécrétions vaginales autant que séminales, et m’en débarrassai. Rançon payée à l’improvisation ? Même pas ! Car rien n’était plus prévisible et habituel. N’empêche que ma collection de lingerie fine diminuait considérablement. M’en foutais ! J’en avais assez. Ça ne me déplaisait pas du tout d’aller cul nu. D’autant que Jean-Luc adorait me savoir vulnérable. Voyez ! C’était l’unanimité.
    
    Après Nazzareth le bitume laissa place à une piste caillouteuse accrochée à flanc de montagnes. Parfois, une percée ou la configuration du relief permettaient d’apercevoir au loin les lacets de la piste, laquelle zébrait les coteaux escarpés telle une cicatrice. Cette entaille n’était pas figée. Des mouvements perceptibles boursouflaient la balafre. Une image ! Une impression ! En fait des véhicules articulés défilaient à petite allure mais à cette distance ils nous semblaient comme des colonnes de fourmis laborieuses ramenant leur récolte au bercail.
    
    À un moment donné Daniel se plaignit du dos. Il rabattit le dossier de son siège et s’allongea, tournant l’échine de telle façon que je pus oindre un gel antalgique autant qu’anti-inflammatoire. La manœuvre avait aussi pour effet de me rapprocher de Jean-Luc. Ce diable d’homme ne résista pas au plaisir de caresser mes ...
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