1. Sara, ma perle d'Ethiopie


    Datte: 24/10/2019, Catégories: fh, voyage, voiture, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, pénétratio, aventure, occasion, nature, Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe

    ... moment à passer. Me sentis-je coupable ? Bien sûr. Avais-je des remords ? Pas sûr. Aurais-je réécrit ma destinée si d’aventure un ange miséricordieux m’en avait donné le pouvoir ? Autant de questions qui bruissaient sous mon crâne tandis que je m’alanguissais sous la douche.
    
    Après déjeuner, j’abandonnai Daniel et partit retrouver Jean-Luc. Nous escaladâmes les collines d’Entoto culminant à 3200 m, et visitâmes les deux églises sises sur ces sommets. Celle dédiée à l’archange Raguel et l’église Sainte-Marie où Ménélik II fut couronné en 1882. Derrière la dernière se dressaient les modestes bâtisses décrépies qui étaient autrefois occupées par l’empereur. Jean-Luc y dénicha un endroit. Nous y fîmes l’amour. Ce fut rapide mais j’en retirai, malgré tout, une certaine jubilation. J’y perdis ma culotte souillée.
    
    Notre bonheur était contagieux. Les gens nous souriaient. Ils montaient. Nous descendions en gambadant d’humeur folâtre, bras dessus, bras dessous, parmi les étals à touristes, sur le chemin du retour vers le parking. Parfois mon compagnon imposait une halte. Il m’embrassait, glissait sa main sous mon top, caressant mes seins ou bien sous ma jupe, explorant mes fesses, sans se soucier aucunement de discrétion.
    
    — Jean-Luc, arrête ! Gloussai-je deux ou trois fois, sans en penser un mot, outrageusement impudique et glanant d’un œil hypocrite la convoitise alentour, stimulant du même coup mon excitation et le brasier qui me consumait.
    
    Aucun interdit, aucune ...
    ... morale, ne bridaient mon appétit lubrique. Je me comportais comme ces minettes délurées en vacances au soleil, et me sentais comme elles, libre de toute contingence. Jean-Luc m’aurait-il foutue à poil au milieu de tous ces gens, que je l’aurais probablement laissé faire. Ajoutez à cela de vagues penchants exhibitionnistes dont je n’avais pas trop conscience, du moins avant ce séjour en Éthiopie.
    
    Résultat : mon désir se nourrissait de ces provocations outrancières auxquelles il m’assujettissait. Je ne me rebellai point quand il dégrafa l’attache et fit rouler la jupe sur mes hanches. Il me pénétra d’un coup, sauvagement, adossée à la voiture. Ce fut violent, bestial, inachevé.
    
    Il se retira avant d’avoir conclu et me fourra dans son tacot. Je récupérai ma jupe in extremis et l’enfilai tandis qu’il démarrait précipitamment. Je me souviens de la précipitation, et tout autant aussi, de ces hommes qui rappliquaient. Des hommes sans visage et bientôt des silhouettes. Je me demande ce qu’ils auraient fait si nous n’avions pas fui. Cette situation illustre l’un de mes pires cauchemars, intense et récurrent. Je frémis de trouille rétrospective à cette évocation. Et mouille aussi.
    
    En semaine, je ne vis plus mon amant que le soir. Sans Anna et Jim, mes journées étaient singulièrement dépourvues de charme. Ils me manquaient mais impossible de nous rabibocher, la brouille était définitive. Par bonheur, un projet de déplacement prenait forme. J’intriguai pour en être.
    
    — Nous partons ...
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