Le miroir à trois faces
Datte: 16/03/2018,
Catégories:
fff,
hplusag,
jeunes,
vacances,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
intermast,
Oral
init,
Auteur: Anophèle, Source: Revebebe
... cette insistance de Margrit à vouloir me voir me toucher. Comme si j’étais la seule à ne pas oser le faire devant elle. C’est le terme masturber qui me gênait je crois, jusqu’à ce que je voie Vanessa le faire. Tout lentement d’abord.
Je ne la voyais plus de loin cette fois. J’aurais même pu la toucher. Alors à suivre les gestes… C’est elle finalement, qui a guidé ma main vers mon nid d’amour, comme elle disait. Je m’étais tournée un peu contre elle pour éviter les regards de Margrit, mais bon. Étonnement, il n’y a pas eu de commentaire pour une fois. Si… un quand même je crois qui disait, transposé à peu près textuellement
— Vous attendez quoi pour vous palucher l’une l’autre ? (Ou bien l’une dans l’autre)
Après, je ne sais plus. On s’est retrouvées sur le couvre-lit en patchwork, toute essoufflées, presque sages. Je m’souviens qu’elle avait eu une envie folle de me manger mes cuisses de grenouille. Margrit était passée dans la pièce à côté, ça m’a détendue mais ça n’a pas dissipé les appréhensions sur le moment.
°°°
Au petit matin, toilette de chat et p’tit déj au pas de course. J’espérais ne pas avoir les yeux trop bordés de reconnaissance. Ellen et Dad devaient arriver au bateau de dix heures, sûrement. J’avais remis la robe dans son carton, avec le dessin vite fait d’un chat qui se marre et j’avais dit que c’était Margrit et Vanessa qui s’étaient cotisées. Voilà voilà.
Plus que deux jours avant de remonter sur Paris. Vanessa était partie le ...
... lendemain. Une escale imprévue à Nice, dans une clinique. Pour son boulot… elle avait dit. Je crois que j’étais jalouse de tous ceux qui l’abordaient.
De retour à Paris, je n’attendais que son coup de fil. On s’est rencontrées dans une brasserie du 6ème, pas loin de la fac.
Il faisait bon dehors. C’était curieux de la voir en tailleur. Plutôt strict, la p’tite veste ouverte quand même.
Elle m’a demandé si j’avais repris les cours, si Ellen s’était aperçue de quelque chose, bref je crois que j’ai montré trop vite que j’étais presque amoureuse. On aurait dit que ça l’amusait de m’entendre dire que la vie est compliquée. Parce que j’ai bien vu qu’elle n’était plus la même. Ben oui quoi… on aime et on n’aime plus. Lesbienne d’un soir ! On n’est pourtant pas si différentes. Foutaise, son argument « dix ans d’écart ».
De là son histoire bête d’un type qui se balade dans un bois et dont pied bute sur quelque chose de dur au bruit de casserole. Intrigué, il se baisse et voit les vestiges d’une très ancienne lampe à huile qui devait être là depuis la nuit des temps.
Il s’applique, la débarrasse de la terre et de la mousse, la frotte avec tant d’ardeur qu’à peine la lampe redevenue présentable, il en sort une vapeur tourbillonnante qui peu à peu prend la forme d’un génie. D’un génie parlant bien sûr.
Pour le remercier de lui avoir redonné vie, le génie lui dit
— Tu m’a réchauffé… tu peux me demander ce que tu veux.
Ils s’asseyent tous les deux sur un caillou. Le type ...