Le miroir à trois faces
Datte: 16/03/2018,
Catégories:
fff,
hplusag,
jeunes,
vacances,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
intermast,
Oral
init,
Auteur: Anophèle, Source: Revebebe
... vagabonder au gré des vagues. Les mains une nouvelle fois glissent sous l’élastique… serait-ce pour conjurer les oracles ? Jolie façon de transposer les « je te veux » dans les silences, je trouve.
Oh mais rêverais-je ? Le visage presque grave, les yeux grands ouverts et encore obnubilée par la symbolique de sa propre image, demoiselle prend le relais. Elle tire elle-même vers le bas le liseré de son slip, s’arrête un instant à mi-cuisses et l’envoie brusquement au diable de quelques secousses du pied.
— J’adore ta moue. Et cette bouche… si jolie qu’on ne saurait dire qu’elle a une lèvre inférieure.
Elle éclate de ce rire espiègle qui invite à ne pas la prendre pour plus importante qu’elle n’est. C’était tentant d’en rajouter.
— J’ai dit « mou… e » ! Regarde-toi encore… tu aimes, j’en suis sûre.
Il y a des sourires exponentiels. Vanessa aussi, anticipe mes pensées. Elle plaque la main contre le triangle imprécis, ni hirsute, ni filiforme qui chez Stéphanie se trouve être d’une douceur à émouvoir les pierres. Détails certes frivoles, mais qui dans certaines circonstances et au plan de la seule esthétique, devraient être considérés comme l’ADN de la personnalité.
On écarte les grandes lèvres, assez pour libérer le clito. Confinement exquis entre deux doigts inspirés. Elle prend soin de ne pas écraser le bourgeon, pas encore. Vulve luisante aux chairs érotisées, rivages tourmentés qu’on croyait inabordables… Ne manquent que quelques initiatives d’une Stéphanie ...
... toute anxieuse qui ne chercherait encore que ses marques.
Et puis le coup de fil intempestif.
— Oui bien… pas encore… mais si… non inutile de rappeler… C’est ça, à demain bye.
Remettre le portable sur son chargeur, pester contre ces gens qui ont le culot d’emmerder les autres à minuit passé et vérifier que sur l’étagère, rien n’a bougé. LED allumée, angle inchangé… tout fonctionne ! La frayeur de ma vie. À me lever pour répondre, j’avais frôlé un des montants en me précipitant.
Une chance… ça n’a pas perturbé l’ambiance. On me regarde. J’en avais assez dit au téléphone pour qu’on ne pose pas de questions. On reste plaquées l’une contre l’autre, hors du temps. Deux mains entrelacées ponctuent la récréation d’une touche affectueuse. Même la cigale s’était mise en veilleuse.
Était-ce l’imminence d’un éternuement chez Vanessa, qui amena la main sur la courbe d’une fesse ? De là à repasser vers les moiteurs un instant délaissées ? Toute empreinte cette fois d’une frénésie et d’ardeurs jusque-là plus ou moins contenues…
On dit qu’hormis ceux de langue, les jeux de mains sont la seconde nature de l’éternel-féminin. Stéphanie aussi, paraissait… Non, elle ne « paraissait » plus. Mais alors plus du tout !
Mi-anges, mi-diablesses, deux démones tendrement enlacées se triturent la vulve, seules au monde.
— Dites les filles, vous seriez peut-être plus à l’aise sur le lit, non ?
Je suis restée un moment assise en travers de la petite bergère au pied du lit, à les ...