1. Le miroir à trois faces


    Datte: 16/03/2018, Catégories: fff, hplusag, jeunes, vacances, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, intermast, Oral init, Auteur: Anophèle, Source: Revebebe

    ... à fleur d’épiderme, avec la psychologie sensuelle des personnes, avec le style ou la subtilité des mots du sexe.
    
    Elle allait se lancer dans une longue explication, mais elle avait aussi trop l’impression d’essayer de faire comprendre ce qu’est la neige à quelqu’un qui n’a jamais quitté l’archipel des Tuamotu. L’essentiel était de remettre au diapason des émotions qui auraient pu faire bingo « si ce couillon de concierge n’avait pas poussé la porte au mauvais moment pour le nettoyage des douches ».
    
    — Allez… ne sois plus grognon ma chérie. Fais-moi un bisou et viens t’asseoir là, à côté de moi.
    
    On a failli ne pas se faire prier une seconde fois. Et miracle, on s’est même fendue d’un sourire ravageur. Les bémols de la première heure étaient-ils en train de s’évaporer dans la moiteur ambiante ? Le « génie » de Margrit, manifestement opérait. Pas peu fière de son intuition, la madame. Et de rassurer une nouvelle fois si besoin était, sur les craintes de voir papa-maman débarquer de manière inopinée.
    
    J’avais entendu incidemment qu’Ellen n’était en réalité pas la génitrice de Stéphanie, mais sa belle-mère officielle depuis quelques années à peine. La relation était affectueuse, quoiqu’un peu distante si je me référais aux confidences de Margrit. En dépit d’une différence d’âge imprécise – Ellen semblant plus jeune – les deux femmes se connaissaient de longue date. L’époque dorée où madame notre hôtesse distillait son savoir dans l’ambiance feutrée de quelques salons de ...
    ... massage en Californie.
    
    — Je crois qu’Ellen t’aime beaucoup, tu sais. Mais je crois aussi que ta fréquentation de ce garçon à Paris la dérange. Je me trompe ?
    
    Un haussement d’épaule en disait long sur les certitudes affectives de mademoiselle. À cet âge encore, on entremêle vite sentiments et démangeaisons avec la défense de se gratter de nos années impubères. On veut se montrer loin des contingences, on tend le doigt vers la cigale du micocoulier et on reste campée sur ses pieds, à jauger de la longueur de la robe contre la jambe. Si l’on devait se fier aux seules mimiques, il y aurait peu de doutes sur les infléchissements que mademoiselle cherchait obstinément à ne pas défier.
    
    — Eh bien puisque tu ne veux pas t’asseoir, je vais finir l’ajustage comme sur un mannequin de cire. Le buste d’abord… Non laisse pendre les bras le long du corps… Oui comme ça c’est bien.
    — Il y a le bas… qui m’arrive à peine au genou, regarde. Tu crois qu’il y a assez de tissu ?
    — Eh ma biche, c’est pas une robe de soirée ! Faudrait la quitter pour que je marque l’ourlet.
    
    Deux épingles et un bout de fil traînaient dans une boîte sur l’étagère. Les yeux de Madame aussi, traînaient bien au-delà de l’ouvrage, en quête d’inspiration dans quelque formule moins couture.
    
    — Vous devez faire une amoureuse magnifique mademoiselle. L’envie de jouir comme s’il n’y avait pas de lendemain me reprend soudain… êtes-vous libre ce soir ?
    
    Éclat de rires.
    
    — Je ne plaisante pas. Tu es absolument ...
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