France Rurale (2)
Datte: 21/10/2019,
Catégories:
Gay
Auteur: Calinchaud, Source: Xstory
... même, mais Pierre ne pouvait plus attendre. Une fois le tiers de son sexe en moi, il a poussé violemment sur mes épaules pour l’introduire en entier. Les hurlements de douleur et de plaisir que j’ai poussés ont dû rassurer toute la famille quant à mes capacités à satisfaire chacun d’eux, contents de constater que le chef de famille avait enfin retrouvé le chemin du plaisir.
Vous dire que j’ai été baisé cette nuit-là ne serait qu’un doux euphémisme. Son soc m’a labouré comme celui de la charrue dans ses champs ouvrant la terre, comme il écartait ma fente, déversant sa semence comme pour me fertiliser.
Repu de lui, de ses odeurs, de son nectar qui sortait de mon orifice, pour se répandre entre mes cuisses, comblée comme une femelle prise par l’homme, assouvissant ce merveilleux désir mutuel de l’accouplement.
Il m’a légèrement soulevé au-dessus de lui, dardant ses yeux noirs dans les miens.
— Marc, je ne veux pas que tu te prennes pour ce que tu n’es pas. Ton père ne t’a pas vendu pour être notre putain. Il a vu le plaisir que tu prenais à te donner à tes frères, que c’était ta vraie nature et il voulait te la laisser vivre.
— Thérèse m’a dit qu’il nous avait vus avec mes frères. Je ne le savais pas. Je suis simplement étonné qu’il ne m’ait pas ...
... jeté dehors comme un malpropre.
— Parce que tu crois qu’avec les horreurs que nous avons vécues, les massacres, les viols, les Gueules Cassées, il aurait été capable de te rejeter ?
— Je l’en aime et je le respecte encore davantage, même si je n’en ai plus le droit.
— Oh que oui tu en as le droit... !!! Et s’il m’en a parlé, s’il m’a demandé de t’accueillir chez nous, sachant le drame que nous vivions, c’est parce qu’il savait que tu pouvais t’épanouir avec nous. Que tu pouvais vivre pleinement ta sexualité, sans aucun rejet, en étant désiré et protégé.
— Cette situation est si... inouïe Pierre, impensable... C’est tellement honni.
— Marc, ce qui se passe dans nos murs, ne concerne que nous. Depuis que tu es là, tout le monde revit, même Thérèse qui retrouve le sourire peu à peu...
— Oui, je le ressens... Et même si c’est d’une manière hors du commun, je suis content d’être dans votre famille.
— Tu comprends pourquoi ton père t‘a confié à moi ? Ça aurait fini comment s’il t’avait jeté dehors ?
— Sur le trottoir, je pense, aux prises d’un maquereau sans scrupule...
— Et c’est ça qu’il ne voulait pas pour toi. C’est comme ça que cela aurait fini si nous n’avions pas pris cette décision lui et moi.
— Prends-moi encore, j’en ai besoin.