France Rurale (2)
Datte: 21/10/2019,
Catégories:
Gay
Auteur: Calinchaud, Source: Xstory
Ce matin-là, je suis resté à la cuisine avec Thérèse, savourant le vrai café qu’elle m’avait servi et nous avons commencé à parler tous les deux, une fois que la femme de charge qui venait tous les jours l’aider soit partie dans les étages.
— Je suis contente que tu sois avec nous Marc, la tension des hommes devenait ingérable. Quand Pierre m’a expliqué ce que lui avait raconté ton père, j’ai approuvé totalement sa décision de te faire partager notre foyer.
— J’ai tellement honte devant vous, Thérèse.
— Tu n’as pas à avoir honte, à l’air de contentement qu’abhorrait Jean ce matin, je suis sûre que Pierre aura le même demain.
— Mais... c’est votre mari Thérèse... !!!
— Oui, mais je ne suis plus, je ne peux plus être sa femme complètement.
Elle s’est mise à pleurer et s’est assise à côté de moi.
Peu avant la fin de la Guerre, Pierre était encore au Front et les garçons aux champs, une petite troupe de cinq soldats ennemis était entrée dans la cuisine. Ils étaient affamés et réclamaient un peu de nourriture. Elle leur a servi à chacun un bol de soupe avec du pain, comme elle l’aurait fait pour des Français, son cœur maternel parlait.
D’un coup, tout a dégénéré, ces garçons n’étaient pas uniquement en manque de nourriture. Ils l’ont saisie, déposée fermement sur la table, chacun d’entre eux abusant d’elle, par tous ses orifices, la souillant de leur sperme partout sur et dans son corps. Elle n’était plus qu’un pantin face à ces hommes, supportant en ...
... silence, toutes les humiliations, toutes les pénétrations de ces verges assoiffées. Après un temps qui lui a paru tel une éternité, ils sont enfin partis, la laissant seule, nue et recroquevillée dans un coin, emplie et recouverte de la jouissance de ces hommes.
Elle a entraperçu, à travers ses larmes, l’un deux qui s’est retourné, le visage honteux :
— Entschuldigung.
(Pardon)
Au bout de quelques minutes, en femme de tête qu’elle était, elle s’est levée, a préparé un énorme baquet et de l’eau chaude, pour se nettoyer, faire disparaître toute trace de ce qui venait de se passer, ne voulant pas utiliser la salle de bains pour ça. Malgré l’eau chaude, le savon, l’éponge qu’elle frottait énergiquement sur elle, si la salissure était partie, la souillure elle, est restée, incrustée à jamais dans son âme.
Elle adorait son mari, mais après cette tragédie, tout contact physique avec un homme, fut-il Pierre, lui donnait envie de vomir, incapable de supporter cet acte d’amour entre un époux et sa femme.
Doté d’un appétit sexuel débordant, et étonné du refus de Thérèse, qui d’habitude, se donnait à lui avec autant de plaisir que ce qu’il en prenait (Eh oui... Elle n’utilisait pas la chemise de nuit à trou et ne regardait pas le plafond pendant leur fusion amoureuse...), Pierre n’a pas insisté, se doutant qu’un événement grave avait bouleversé la vie de sa femme.
Au bout de plusieurs semaines de chasteté contrainte, qu’il avait un peu enfreinte en rendant visite au bordel ...