1. Histoire des libertines (8) : Théodora, la putain devenue impératrice de Byzance.


    Datte: 18/10/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... obstacle l'empêchât de s'y livrer ».
    
    Bélisaire ne voulait pas voir, nous dit Procope. « Il s'aperçut de ce commerce à Carthage ; mais il feignit d'être détrompé par sa femme. Il les avait surpris: ensemble, dans une chambre et s'en était montré très ému; mais la femme, sans s'effrayer ni rougir du flagrant délit : « Je suis venue, lui dit-elle, avec ce jeune homme, afin de cacher les plus précieux objets du butin, et d'empêcher qu'ils n'arrivent à la connaissance de l'empereur. » Voilà ce qu'elle dit pour sa justification; son époux, simulant la conviction de son innocence, se retira, quoiqu'il vît Théodose rattacher dans son manteau entr'ouvert ses caleçons à la hauteur de ses reins. Subjugué en effet par l'amour qu'il avait pour sa femme, Bélisaire voulait, le moins possible, s'en rapporter au témoignage de ses propres yeux ».
    
    Même au courant de ses excès, il lui pardonnait tout, allant jusqu’à faire tuer les esclaves qui lui avaient dénoncé l’adultère de son épouse et à faire assassiner un de ses amis, le général Constantin, qui lui exprimait sa compassion.
    
    Le propre fils d’Antonina, Photius, qu’elle avait eu avant le mariage, avait dénoncé l’adultère à Bélisaire. Antonina se débarrassa de lui, avec l’aide de Théodora. Théodora alla jusqu’à favoriser les retrouvailles de son amie et de l’amant de celle-ci. Et Bélisaire finit par pardonner et se résigner à accepter son infortune.
    
    THEODORA LA MESSALINE DE BYZANCE, UNE HYPERSEXUELLE DEVENUE FEMME DE ...
    ... POUVOIR
    
    Procope ne pouvait pas souffrir Théodora en raison d’une misogynie notoire et de préjugés de classes bien établis.
    
    Procope en voulait tout particulièrement à l’impératrice qui se voit affublée des mêmes traits dépréciatifs que Messaline ou Cléopâtre: sexualité insatiable, cruauté, convoitise. Les accusations proférées par Procope fonctionnent de la même manière que celles adressées à Messaline. Elles sont ornées du même genre de motifs. On retrouve dans les écrits de Procope la même pornographie arithmétique que dans celles que Pline consacra aux exploits de l’épouse de Claude.
    
    Procope voulait montrer de Théodora, c’est-à-dire le portrait d’une femme froide, cruelle avec des instincts sexuels incontrôlables qu’elle aurait eus en elle dès l’enfance.
    
    Selon les propos rapportés par l’Histoire secrète, elle aurait été consciente de son charme, aurait pris du plaisir à dévoiler son corps en public, aurait eu d’innombrables amants et tout cela sans en ressentir le moindre sentiment de gêne. Malgré sa véhémence, il ne put trouver de reproches à formuler sur la conduite de Théodora une fois impératrice.
    
    La description de la femme de pouvoir en salope, en putain, en nymphomane, avide et cruelle est un thème récurrent qui parcourt toute l’histoire jusqu’à Marie-Antoinette la femme de Louis XVI, traitée de «Messaline française» dans de nombreux pamphlets révolutionnaires.
    
    En ce qui me concerne, si je condamne la cruauté de Théodora, qui est dans l’esprit de son temps, ...
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