Deux paires de deux - Histoires de Sexe

Deux paires de deux

... croyais pas de trop !
— Moi non plus ! Je suis la première étonnée !

Je le regarde intensément :

— Alors on fait quoi ? Anton revient, et franchement, je préfère rester avec toi, même si tu me plaques demain soir !
— Pourquoi je te plaquerais demain soir ?
— On ne se connaît que depuis hier soir !
— Hummm… Ce n’est pas tout à fait vrai, mais je t’expliquerai plus tard.
— Comment ça, ce n’est pas tout à fait vrai ?
— Plus tard, ma chérie. Faut d’abord régler le cas « Anton » !

J’écarquille grands mes yeux :

— Ma chérie ? C’est bien ce que tu as dit ?
— Oui, c’est ce que j’ai dit ! Bon écoute, ma chérie, faut prendre une décision vis-à-vis d’Anton. Je pense que tu commençais à en avoir marre de lui, mais que tu ne savais pas comment t’en débarrasser.
— C’est pas faux ! Car Monsieur Anton et ses lubies, ses humeurs, ses maîtresses, je commençais à en avoir ras la casquette !
— Très bien ! Tu as maintenant un prétexte : moi !
— Comment ça ? Je ne peux pas lui dire la bouche en cœur que je le vire parce que tu… enfin… ben… tu…
— Parce que je… ?

Je m’écarte de lui, assez troublée, je fais au moins trois ou quatre fois le tour de la table, cherchant à trouver une solution qui ne daigne pas venir :

— Ah merde ! Quelle situation à la con ! Je me croirais dans une mauvaise série télé !

Soudain, j’entends une clé essayer de s’introduire dans la serrure.

— Il est déjà là ? Ah merde, merde, merde !

D’un bond, Sylvain s’approche de moi puis il pose à ...

... nouveau ses mains sur mes épaules :

— Tu me fais confiance ?
— Que…
— Tu me fais confiance ?
— Euh… oui…
— Très bien ! Ne dis rien, suis le tempo !
— Hein ?

Pour toute réponse, il dépose un doux baiser sur mon front, ça me surprend et ça me calme en même temps ! L’instant d’après, c’est un Anton assez furieux qui déboule !

— Ah te voilà, salope !

Sylvain l’accroche aussitôt, mâchoires crispées :

— Tout doux ! C’est qui que tu traites de salope ?
— Devine, Ducon ! T’en as bien profité ! Hein, raclure ! T’as bien baisé avec !

Prestement, Sylvain l’attrape, le secoue sans ménagement, puis le coince près d’un gros meuble :

— Un, tu te calmes ! Et deux, tu me crois ou tu ne me crois pas, mais je n’ai pas baisé ta Floriane !
— Bien sûr que j’te crois pas ! T’as baisé avec ! T’en mourrais d’envie !

Maintenant toujours fermement Anton, Sylvain se tourne vers moi :

— Floriane, est-ce que je t’ai pénétrée cette nuit ou ce matin ?

Stricto sensu, c’est vrai que Sylvain ne m’a pas pénétrée. Je bredouille :

— Ben non… non… tu… tu ne m’as pas pénétrée…
— Tu te fous de moi, salope ?
— Arrête tes conneries ! Si tu trouves la moindre trace de sperme dans la chatte de ta copine, ou un préservatif usagé, je t’autorise à me casser la gueule. Mais si tu ne trouves rien, alors c’est moi qui réduis en charpie !

Un peu radouci, Anton se tourne vers moi :

— Il ne t’a pas tronchée ? Pas du tout ?
— Non, Anton ! Sylvain ne m’a pas tronchée comme tu le dis ...