Le petit bois, la petite maison de bois et le petit pont de bois. (1)
Datte: 16/03/2018,
Catégories:
Divers,
Auteur: Pikatchu, Source: Xstory
Il était une fois dans un petit bois, une petite maison de bois et un petit pont de bois. Sous le petit pont de bois coulait une rivière douce l’été, et parfois turbulente l’hiver. Cette gentille petite rivière était peuplée en abondance de poissons, d’écrevisses et de divers batraciens, car dans cet endroit reculé du petit bois personne n’osait s’aventurer ; il avait mauvaise réputation. Ainsi, ni chasseurs ni pêcheurs ne troublaient cet endroit idyllique, laissant à Dame Nature tous ses droits où les animaux pouvaient se reproduire à loisir.
La mauvaise réputation de cet endroit était due au fait qu’une prétendue sorcière y habitait en compagnie d’êtres étranges. Certaines rumeurs disaient que cette sorcière vivait nue ; qu’elle toute blanche avec des cheveux d’or, qu’elle avait une arme qui lançait des éclairs et que sa voix était si aiguë perçait les tympans. On avait bien essayé de la déloger mais elle était protégée par une horde de loups et aussi des harpies gigantesques qui avaient, une fois, emporté un homme entier. On aurait aussi vu des êtres inconnus et méchants, mi-singes mi-enfants, grimper entièrement nus aux arbres et y chasser des oiseaux qu’ils dévoraient ni plumés ni vidés, tout entiers et pas cuits.
D’autres disaient que cette sorcière jetait des sorts à tous ceux qui approchaient de trop près cet endroit. Des hommes revinrent un jour au village, distant d’une bonne journée de marche, le visage en sang et les guenilles en lambeaux. Même le ...
... châtelain et propriétaire des lieux avaient décrété que l’on ferme le petit bois en l’entourant d’une haie de très hauts buissons aux épines longues comme des poignards. Ainsi pensait-il être à l’abri des méfaits de cette harpie.
Or cette sorcière n’était autre qu’une jolie jeune femme un peu jeunette qui pour son plus grand malheur, s’était laissé culbuter sur la paille de la grange paternelle par un beau et jeune garçon au verbe facile. Mais le père de la belle, venu chercher du fourrage pour ses bêtes leur tomba dessus. Il découvrit alors sa fille, les quatre fers en l’air et le jeune homme les braies aux chevilles en train de la buriner ; à la vue du tableau, le paysan fou de rage planta sa fourche en bois et à trois dents dans le derrière de l’intrus. Le pauvre garçon s’enfuit en hurlant avec deux dents de la fourche plantées dans les fesses et la troisième dans le fion. Le paysan toujours en colère releva sa progéniture hébétée et nue et lui envoya une violente paire de claques et un coup de pied au derrière pour débuter.
L’affaire aurait bien pu s’arrêter là, mais en tirant sa fille par le bras, il constata qu’un filet de sang coulait d’entre les cuisses nues. Il redoubla de colère, la jeta en pleurs sur le tas de fumier et l’insulta. En effet, elle n’était plus vierge et donc plus bonne à marier !
Mais voyant sa progéniture entièrement nue sur le tas de fumier, les bras en croix, les cuisses grandes ouvertes, la moule à l’air et sale comme un cochon ; une terrible ...