1. Tu es cocu mon chéri, mon coeur (suite et fin)


    Datte: 08/10/2019, Catégories: fh, extracon, hotel, cérébral, lettre, Humour lettres, extraconj, Auteur: Mélissa, Source: Revebebe

    ... difficile.
    
    Tiens, je vais te raconter… Au fait, je te l’ai pas encore dit mais tu « le » connais. Enfin, vous vous connaissez ! Ben oui, excuse-moi, mais c’est lui qui m’a draguée ; c’est lui qui a fait le premier pas. Au début, j’ai résisté. Mais il m’a dit avoir déjà compris à ce moment que ça n’était qu’une question de temps et qu’il savait par expérience que je tomberais dans ses filets. Bon, je bavarde, je bavarde, mais faut que je te raconte. Ça va te plaire… Enfin, je crois !
    
    Quand je t’ai quittée… (Oups non, je ne veux pas te quitter car je t’aime, tu le sais… !), j’avais donc rendez-vous ; tu t’en souviens ? J’avais le cœur qui battait la chamade, tu sais. Comme quand je devais passer un examen. Surtout un examen… oral (excuse-moi pour ce jeu de mots, c’était trop tentant !). Le petit sourire du portier quand je me suis présentée, je ne te dis pas ! Je les croyais blasés, moi, ces types-là. Hé bien celui-ci pas du tout. Il m’a dévisagée, puis carrément déshabillée du regard et des pieds à la tête en faisant des arrêts sur image ça et là. Je me suis dit à ce moment-là :
    
    — Regarde tant que tu veux mon vieux, c’est pas toi qui va en profiter ! Pourtant t’aimerais bien me la mettre hein, comme vous dites, vous les hommes !
    
    Nous avions décidé avec mon amant, de faire comme dans un roman que tu connais… Non, je ne te dis pas lequel, tu vas vite deviner. J’arrive la première, me déshabille, sauf mes sous-vêtements et mes chaussures. Là, je lui fais un appel en ...
    ... absence pour lui dire qu’il peut me rejoindre. Je me bande ensuite les yeux et me couche.
    
    Des pas dans le couloir. J’entends la porte qui s’ouvre, puis se referme doucement. Les pas se rapprochent. Une respiration lente. Mais rien ne se passe ! Puis, alors que je me demande ce qu’il fiche, soudain je sursaute et pousse un petit cri : une main gantée se pose sur ma bouche pour me faire taire ! Et j’entends un « chuuut » assez autoritaire.
    
    Directement, la main se déplace sur mes épaules, les effleure, caresse mon cou, mon visage, mes cheveux. Elle descend le long de mes bras, touche mes mains, part vers mon ventre, remonte… remonte… Non, pas les seins ! Pas encore… Il fait durer le désir… Une deuxième main rejoint la première et s’empare de mes pieds, remonte le long de mes jambes jusqu’à mes cuisses. Puis, c’est une bouche, et puis des lèvres qui me mordillent partout partout partout… sauf là où c’est juste encore trop tôt.
    
    Ah, les choses sérieuses commencent : j’entends la fermeture éclair de son pantalon. Un poids sur le lit. Sa bouche sur la mienne, sa langue s’avance tout timidement, la coquine. Bon, ben l’invitation est lancée, hein ! Subitement, j’attaque sa bouche, ses lèvres, sa langue. J’ai chaud, la respiration me manque. Je pourrais ajouter que ce combat est… haletant ! Quel baiser… ! Euh… excuse-moi, mon cœur…
    
    À tâtons, je cherche son sexe, mais il esquive. Par contre, il s’empare de mes bras qu’il lève par-dessus ma tête et… mais… qu’est-ce qu’il me ...
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