1. Tu es cocu mon chéri, mon coeur (suite et fin)


    Datte: 08/10/2019, Catégories: fh, extracon, hotel, cérébral, lettre, Humour lettres, extraconj, Auteur: Mélissa, Source: Revebebe

    Alors là, chapeau, je suis bluffée ! Tel est PRESQUE prise qui croyait prendre, hein, mon cœur ! Heureusement, j’étais vigilante et, vu que tu aimes le foot, je vais utiliser des termes que tu affectionnes : ton tir était bien placé, au ras du piquet, mais le gardien (moi !) était attentif et, d’une superbe détente, a sauvé un goal que tu étais pourtant sûr et certain de marquer !
    
    Je pense aussi au livre Da Vinci Code que nous avons bien aimé, tous les deux… On va jouer : je vais te livrer des indices au compte-gouttes (c’est le cas de le dire !). Ah ça, pour mettre du piment, comme on dit à Espelette, ça va bien épicer notre vie ! Mais non, je ne m’ennuie pas avec toi ! Ce n’est pas ça que je veux dire. Je suis heureuse avec toi, notre vie me convient… me convenait plutôt. Mais il est vrai que depuis que j’ai réalisé ton rêve de prendre un amant, je suis passée dans une autre… dimension ! Hum. Non, ah non, ce n’est pas de la méchanceté gratuite ; c’est l’expression comme ça, j’y peux rien, na !
    
    Je suis déjà au moins sûre d’une chose : tu as lu ! Hein oui… Avoue… Regarde-moi dans les yeux ! Comment je le sais ? Ben c’est facile : si tu vas dans OUTILS, OPTIONS, VIE PRIVÉE, tu y trouves bien les cases que tu avais cochées ? Tu sais, celles qui effacent automatiquement les « traces » (marrant ça !) sans même que l’utilisateur non averti ne le sache… Je dois te faire un aveu : j’avais décoché une case ! De sorte que, à l’insu de ton plein gré, comme dirait Richard, j’ai ...
    ... pu aller vérifier que tu es allé sur RÊVEBEBE et notamment sur mon histoire. Pardon, sur NOTRE histoire !
    
    Ah ben non, là maintenant, j’ai tout remis comme avant hein ! Je parie que tu viens d’aller voir ! Je te connais si bien, mon mari… Je m’amuse comme une folle, tu sais. Et c’est un peu grâce à toi. Je me sens un peu comme ces adolescentes qui flirtent en cachette de leurs parents. Sauf que moi, ma jeunesse, grâce à toi mon cocu chéri, je la fais seulement maintenant ! Mais ce n’est pas que de l’amusement, je te l’avoue. Autant longtemps je ne t’ai pas cru quand tu me vantais les avantages pour une femme d’avoir un amant, avec ou sans le consentement de son mari, autant aujourd’hui force est de reconnaître que j’avais tort !
    
    Là, je me sens de plus en plus épanouie. Plus femme aussi qu’avant. Et je trouve que le regard des autres hommes sur moi a changé lui aussi. Ou alors, c’est moi qui avais « de la merde dans les yeux », comme tu dis si bien. Je veux aussi être honnête avec toi et rendre à César ce qui lui appartient : je n’étais pas malheureuse avant… « lui ». Je ne manquais de rien avec toi. Notre sexualité me satisfaisait. Enfin, plutôt, je n’avais pas de point de comparaison puisque nous étions vierges lors de notre rencontre. Je n’étais pas dupe, je savais bien que le véritable orgasme je ne l’avais jamais ressenti ; mais ça n’était pas une frustration pour moi. Tandis que là, maintenant, si je devais rompre et reprendre ma vie d’avant…, m’en contenter serait ...
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