1. Ma sirène de femme et le jardinier


    Datte: 07/10/2019, Catégories: fh, cocus, inconnu, grossexe, fépilée, piscine, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, Auteur: Ralph-Henri, Source: Revebebe

    ... avant que le jeune paysan ne puisse lesreremplir, que le flamboyant périscope va être rappelé en cabine et que tout ce petit monde va maintenant rentrer dans le rang et se faire discret.
    
    Grossière erreur. Très grossière erreur comme la suite va nous le montrer. Le singe est donc toujours suspendu à ses branches. Torse sec et musculeux, jambes mi-fléchies et contractées dans une position provocante. Il exhibe et pousse devant lui une verge tendue qu’un fil d’araignée translucide relie au sol. Regard fixe, bouche ouverte. Il n’a pas l’air bien finaud, notre voyeur de piscine privée, avec son air de laboureur et son teint de bûcheron, avec sa bestiale obstination et ses manières téléguidées, prévisibles et inquiétantes à la fois. Que va-t-il lui passer par la tête à présent ? Toujours est-il que son formidable gourdin ne donne aucun signe de relâchement et se tient toujours bien droit, raide et arrogant le long de ses abdominaux.
    
    Dans le même temps, Marion s’est séchée et puis, bien installée sur un matelas-soleil, sur les planches de bois qui bordent notre piscine, expose son petit corps de rêve aux spectateurs privilégiés. Lunettes de soleil, bouquin. La voici partie pour un autre monde. Quelque roman anglais probablement qui va la transporter dans une Angleterre romantique du XIXe, bien loin des assiduités de son jardinier. Erreur, grossière erreur encore une fois.
    
    Derrière ma fenêtre à double vitrage, je n’entends rien bien sûr, mais je vois, grandeur et loupe ...
    ... avec mes jumelles. Je vois les branches flotter sous le vent et ne les entends pas. Comme je la voyais brasser l’eau dans ses longueurs et ne l’entendais pas. Je vois maintenant, dans le même silence artificiel, le jeune mâle, précédé de son phénoménal étendard, sortir de l’ombre et descendre vers le bassin sans plus prendre garde à ne pas se faire surprendre. Il progresse, nu sur les planches, et vient se planter devant elle.
    
    Provocation ou inconscience ? Certainement les deux. Je n’entends pas ce qu’ils se disent et je ne le saurai jamais. Ce dont je suis sûr, parce que, derrière ma vitre, moins de dix mètres me séparent de l’improbable couple, c’est que les choses n’ont pas traîné. Aux mouvements des lèvres, je devine qu’il articule un bonjour laborieux. Marion, que rien ne déstabilise jamais, prend un air très légèrement surpris, pour la forme. Elle doit dire quelque chose comme« mais que faites-vous là, Lucien, dans une tenue pareille ? En voilà une idée ! »
    
    Rien ne déstabilise Marion, c’est vrai. Mais cette fois la surprise était tout de même de taille. Surtout lorsque la pistonnerie de l’hypersexué, aiguillonnée par la proximité d’une femme allongée nue, s’est remise en branle. Lorsque, sans que rien ni personne n’y touche, le monstre a lancé de nouvelles torpilles. Certaines atterrissant dans l’eau, d’autres allant s’écraser sur les planches, plusieurs toutes proches de Marion que ce spectacle semble sidérer et amuser à la fois. Le bonhomme semble inépuisable. La ...
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