Anne, d'un mardi après-midi - Histoires de Sexe

Anne, d'un mardi après-midi

... et parfois, elle s’endormait, la main sur le ventre, rêvant de me faire l’amour. Parfois aussi, lui ai-je dit, je me suis masturbé en pensant à elle. Pensant surtout que cela n’était que pur fantasme.

Toujours allongés, dos à dos, notre désir a repris ; stimulée par de longs baisers au cours desquels nos langues luttaient, elle me suçait encore. Je lui ai pris la taille et mise à genoux, sa tête posée sur l’accoudoir, moi bien calé entre ses jambes nerveuses. Je l’ai prise en levrette, naturellement. Après quelques allers-retours, mes doigts sont allés chercher un peu de sa crème, dans son sexe et j’en ai doucement, doucement, introduit un, puis deux, dans son petit trou, offert à moi.

Au premier contact, elle s’est retournée, semblant vouloir dire quelque chose, mais s’est ravisée, sans doute sous la douceur de ma caresse. Mes préliminaires ont duré un peu, trois doigts relayant les deux. Enfin, alors qu’elle semblait attendre, les fesses tendues, j’ai appuyé mon sexe contre son anus et lentement, je l’ai ...

... investi, encore, à fond, sans m’arrêter. Je me sentais bien au chaud, me je savais qu’elle avait un peu mal. Aussi, j’ai délicatement embrassé son dos, caressé ses fesses et l’intérieur de ses cuisses, mes doigts toujours à la recherche de son clitoris.

À nouveau je l’ai vu partir en jouissance et j’ai repris mon mouvement entre ses reins. Qu’elle était belle dans cette position ! Les mains sur l’accoudoir, bouche ouverte et la tête penchée vers le bas, les cheveux noirs couvrant son visage. Dos cambré, fesses ouvertes, livrée à moi. Nous avons toujours un vrai sentiment de domination pendant la sodomie. Ce fut encore le cas, ce mardi. J’ai joui, encore, en elle. J’aurais bien aimé qu’elle me lèche après, mais je n’ai pas osé le lui demander.

Combien de fois a-t-elle pris du plaisir ? Par vantardise, j’ai pensé « beaucoup ». Comment expliquera-t-elle les cernes de son après-midi ?

Deux heures, vite passées. Elle descend avec moi, me dépose à la station « Opéra » et me dit « à mardi prochain », tout simplement.