1. Anne, d'un mardi après-midi


    Datte: 06/10/2019, Catégories: fh, extracon, facial, Oral pénétratio, fsodo, extraconj, Auteur: Cavalier, Source: Revebebe

    Mardi après-midi, je monte les marches de l’escalier, le tapis est rouge, barré de tiges de laiton. Deuxième étage, je sonne.
    
    J’ai téléphoné à Anne en sortant du restaurant. Ce n’est pas courant que je sois dans le Xème, et sans doute l’immeuble haussmannien m’a attiré l’attention et rappelé la soirée de samedi, au cours de laquelle Anne m’a dit qu’elle aurait rêvé d’épouser un ethnologue. Quelle drôle d’idée, m’étais-je dit sur le moment.
    
    Anne est une jolie brune, épouse d’un partenaire de tennis et sœur des épouses de deux autres. Nous sommes tous amis depuis plus de dix ans, femmes et hommes. Les dîners entre potes, les sorties théâtre, les soirées déguisées, mais aussi les tracas de la vie ont petit à petit tissé les liens qui nous unissent. Anne est la plus jolie des trois. La plus haute en caractère aussi, et Hervé, son mari, est parfois content de venir au tennis pour souffler un peu, entre mecs ! Anne est brune, et je préfère les blondes, comme l’est ma femme.
    
    Anne la brune a répondu après quelques sonneries. Bien sûr, un mardi après-midi à 14h00, il n’était pas très sorcier de deviner qu’elle n’avait pas d’enfant, ni de mari, sans doute occupé jusque tard dans la soirée par ses affaires au Palais Brongniart. Elle aurait pu être en train de faire des courses, aussi. « Un café, avec plaisir, tu es en bas ? Déjà ! Donne-moi deux minutes. » Je sonne, deux minutes trente plus tard.
    
    Je ne sais pas si elle a eu le temps de se changer, mais elle ne pouvait pas ...
    ... mieux tomber. Moi plutôt. Un chemisier blanc, avec deux (deux ?) boutons ouverts et une jupe droite, grise, juste au-dessus du genou, les pieds chaussés d’escarpins à petits talons. J’ai noté tout cela d’un coup d’œil. Rare chez moi ; quand on pense que ma femme me reproche de ne pas regarder ce qu’elle met.
    
    Un café, dans le salon où siègent trois canapés, sur lesquels je me suis déjà assis de nombreuses fois. Anne me sert et boit sa tasse. Nous échangeons quelques banalités. Mais pourquoi sais-je au bout de quelques minutes qu’elle va chercher ses enfants dans deux heures et son mari à l’issue ? Ils ont prévu d’aller dîner ensemble chez Léon. Les enfants raffolent des frites…
    
    Une deuxième tasse, que je sers et je m’assois sur son canapé. Un moment de gêne s’installe un peu. Nous nous regardons et sans dire un mot, je lui prends sa tasse pour la poser sur la table basse. J’ai touché ses doigts et ils m’ont accompagné quelques instants. Je vais rechercher sa main, qu’elle me donne. Les deux boutons laissent apparaître un peu de sa poitrine, menue, qui se soulève un peu plus vite, me semble-t-il.
    
    Nos visages s’approchent et nos lèvres déjà ouvertes se touchent. Doucement, doucement, nos doigts s’enlacent et nos baisers encore chastes nous encouragent. Je m’approche lorsque nos langues jouent enfin ensemble. Elle aime sucer la mienne et mes mains s’enhardissent à défaire un à un les derniers boutons me séparant de son corps. Elle m’attire sur sa poitrine que j’ai libérée ...
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