Un baptême de l'air au 7ème ciel - Histoires de Sexe

Un baptême de l'air au 7ème ciel

... j’avais échafaudé un plan qui n’était envisageable que si la miss montait devant. Manifestement, je n’étais pas seul à avoir un plan, car elle répliqua de but en blanc à son bonhomme :

— Je te rappelle que c’est mon anniversaire. Alors c’est toi qui monte derrière. Allez hop !

La messe était dite. L’autre ne moufta pas et sans même que je lui donne un coup de main, il s’installa à l’arrière de l’appareil tout en bougonnant.

— Surtout, serrez bien la ceinture ! Je ne voudrais pas vous voir vous cogner au plafond !

Installé comme il l’était, il ne pouvait rien voir de ce qui pouvait se passer à l’avant, l’avion ayant cette particularité d’avoir les sièges arrières beaucoup plus bas que la banquette avant, montée très haut pour favoriser la visibilité extérieure du pilote.

— Si pendant le vol vous ne vous sentez pas bien, il y a des petits sacs dans la pochette du dossier… là. N’hésitez pas à vous en servir, ils sont là pour ça !
— Vous me prenez pour qui ? J’suis pas une mauviette ! me répondit-il, piqué au vif.

Mauviette ou pas, j’étais à peu près sûr qu’il aurait recours aux petits sacs, la météo étant particulièrement turbulente.

Vint le tour de la miss.

Pour s’installer à l’avant, il était nécessaire de mettre son pied sur le marchepied et tout en prenant la poignée sur le montant du pare-brise, il fallait se contorsionner pour prendre place sur le siège. Pas très pratique pour qui n’avait pas l’habitude de ces petits avions.

— Voulez-vous que ...

... je vous donne un coup de main ? demandai-je hypocritement.
— Bien volontiers, parce que c’est pas bien pratique ! répondit-elle en se retournant vers moi avec un grand sourire aux lèvres.

Considérant ce sourire comme un encouragement, je l’aidai à grimper en posant ma main sur le milieu de son séant, juste au bas de sa jupe, à deux doigts de son intimité que seule une petite culotte légère de couleur assortie à sa jupe cachait.

Pour me remercier, elle s’appuya un court instant sur ma main et finit par s’installer sur la banquette.

Avant que je ne referme la portière, elle me saisit le bras.

— Et comment j’accroche ce truc là ? me demanda-t-elle en me tendant la boucle de sa ceinture de sécurité.
— Bougez pas ! Je vais le faire.

J’attachai donc sa ceinture en laissant un peu mes mains traîner sur ses cuisses et son entrejambe.

Après quelques longues secondes d’une exploration corporelle intime, je finis par attacher la boucle en prenant soin de ne pas la serrer. Pour la suite des événements, il me fallait du mou !

— Voilà ! Comme ça vous serrez bien et pas gênée dans vos mouvements !

Je m’installai à mon tour à ma place.

Une fois les portières verrouillées, je tendis à ma passagère un casque radio.

— C’est quoi ce machin là ?
— C’est pour faire en sorte qu’on puisse discuter malgré le bruit du moteur et pour aussi éviter que votre mari nous entende.
— C’est pas mon mari ! C’est juste mon petit ami, c’est tout ! se défendit-elle.
— Content de ...