Un baptême de l'air au 7ème ciel
Datte: 05/10/2019,
Catégories:
fh,
avion,
ffontaine,
intermast,
Oral
pénétratio,
fsodo,
Auteur: Propilot, Source: Revebebe
... content qu’il était d’être verrouillé derrière le comptoir du bar, avec tout ce que cela supposait « d’extras » qu’il pouvait s’envoyer derrière la cravate !
En descendant l’escalier en colimaçon, je me réjouissais de pouvoir m’envoyer en l’air, au sens propre, et comme me le prouvera l’avenir, au sens figuré.
— Ah bah ! te voilà enfin toi ! me dit-il un rien réprobateur. Ça fait dix minutes que tes clients t’attendent ! J’en ai profité pour leur proposer une boisson !
Ben tu penses !
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Un couple très spécial
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Je me retrouvais donc face à mes clients, avec le sourire de rigueur que m’imposait la dimension commerciale de ma modeste fonction.
Il me serait aujourd’hui difficile de classifier les diverses catégories de personnes qui pouvaient venir faire un baptême de l’air, car ils n’avaient rien en commun sinon cette volonté de tenter le grand frisson en acceptant de payer une somme non négligeable pour une quinzaine de minutes. Durée durant laquelle ils n’espéraient qu’une seule chose : retrouver le plancher des vaches au plus vite !
— Bonjour Monsieur, bonjour Madame, que puis-je faire pour vous être agréable ?
J’avais cette habitude d’être aimable sachant que le premier contact avait beaucoup d’importance dans l’hypothèse où il était possible d’envisager une inscription au club.
— Ben voilà ! C’est pour un baptême, me dit le monsieur avec ce rictus qui laissait présager la suite habituelle de la part de bon nombre de joyeux ...
... drilles que l’humour à deux balles ne rebutait pas.
Aussi, ayant rapidement jaugé le client, je lui laissai le temps de placer la suite sans laquelle sa blague vaseuse tombait à l’eau.
— Un baptême… de l’air,off course ! On est trop vieux pour l’autre ! crut-il bon d’ajouter comme je le pressentais.
— Ça tombe pas mal parce que vous êtes dans un aéroclub et non dans une cathédrale ! lui répondis-je, habitué que j’étais à ce genre de grosses vannes foireuses.
Content de lui, il se retourna vers sa dulcinée et l’embrassa fougueusement. Je devrais plutôt dire, pour être honnête et plus dans le ton, qu’il lui roula une gamelle de derrière les fagots, bien grasse et bien baveuse ! Un vrai bonheur pour elle quoi !
La pauvrette ne savait plus où se mettre et je compatissais face à son grand moment de solitude.
Le couple était pour le moins atypique.
Elle ne semblait pas spécialement distinguée, mais elle était loin de laisser penser qu’elle sortait des bas-fonds d’une banlieue glauque. Elle était mignonne, les traits réguliers, maquillée avec goût et discrétion. Elle n’était pas très grande, mais, malgré tout, elle dépassait son conjoint d’une bonne demi-tête. Avec des formes somme toute assez harmonieuses, on sentait une petite tendance à l’excès de poids. Rien de bien grave. Durant ces années là, les magazines de mode n’avaient pas encore imposé le dictat de la femme squelette.
Ce qui clochait, c’était ses cheveux longs, pas très soignés, qui comportaient une ...