1. Ode à ma merveilleuse salope


    Datte: 15/03/2018, Catégories: fh, couple, amour, confession, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... l’indifférence.
    
    L’indifférence, ce serait le pire de tout… Te voir t’éloigner insensiblement comme un bateau qui quitte son port, comme l’oisillon qui s’envole du nid et qui ne reviendra plus, non, ça, je ne le supporterais pas.
    
    Je te veux à moi, comme moi, je suis à toi, réciproquement. Chercher à faire de ce nouveau jour une autre vie, chaque heure à goûter ta présence, parce que c’est toi, et parce que c’est moi, tout simplement.
    
    Des tas de riens du tout…
    
    T’embrasser pour un oui ou pour un non, savourer tes lèvres, le matin, le midi, le soir, derrière un lampadaire, dans une cabine d’essayage, en pleine rue, en voiture à un stop, à table, à la plage, dans les magasins, dans tous les endroits publics et privés. Parce que j’aime le goût de tes lèvres, la saveur de ta salive, l’humidité de ta bouche…
    
    Comme ça, sans raison particulière, quand nous sommes au lit, à genoux devant toi, mon sexe sous ton nez, j’exige que tu me suces. Je veux que ta bouche s’empare de ma tige, que ta langue lèche mon gland luisant, que mon pieu s’enfonce loin au-delà de tes lèvres. J’exige que tu me suces de la même façon quotidienne que tu m’embrasses ou que tu me prennes la main. Je désire que tu recherches même le goût de mon vit, comme tu goûtes ton café du matin. Que ta bouche soit un lieu aussi usuel que mon caleçon ou les draps du lit, ma tige en toi, dans ton humidité chaude, proche de ta langue si agile et douce.
    
    Partout dans notre maison, savoir que je me peux ...
    ... m’insérer en toi, reposer ma barre de chair entre tes lèvres câlines. M’insinuer en toi, m’oublier en toi, inonder ta bouche de mon sperme chaud, engluer tes dents et avoir l’immense plaisir que tu avales tout, me nettoyant amoureusement la queue sans rien omettre…
    
    Un plaisir pervers mais tellement divin !
    
    Tes yeux sombres dans lesquels je me reflète, ta bouche attirante et luisante, tes cheveux longs et soyeux, ton cou à dévorer et nicher mon nez, tes épaules pour y poser mes mains et mes baisers…
    
    Admirer ton décolleté, tes seins si magnifiquement mis en avant, baiser leurs masses fermes, même en pleine rue, enfouir mon nez dans le sillon de ta poitrine… Te bloquer dans un coin…
    
    Admirer tes jambes parfois gainées de bas brillants ou noirs, ces jambes à croquer, ce nid abrité plus haut, entre elles ; tes fesses magnifiques blanches et parfois rouges, ces puits dans lesquels aller s’abreuver, se répandre, s’épandre et s’éprendre…
    
    Tant de choses à faire, à explorer, à transgresser…
    
    Quand je me retourne sur ma vie passée, sur mes années sans toi, sur ces si longues années sans toi, je me dis que j’ai perdu du temps à te trouver. Mais, hélas, je ne peux rien y faire. À qui la faute ? Ni à toi, ni à moi. Est-ce d’ailleurs une faute de n’avoir pas su te rencontrer plus tôt ? Sans doute, je goûte mieux le fait que tu sois à présent dans ma vie, que tu sois ma vie. Chaque jour avec toi est un jour gagné sur le passé.
    
    Irrationnellement, parfois, rarement, je t’en veux de ...