1. Ode à ma merveilleuse salope


    Datte: 15/03/2018, Catégories: fh, couple, amour, confession, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... mienne, mon désir contre ta douceur, ma voracité contre ta tendresse. La nuit nous enveloppe, les démons surgissent, inflexibles, exigeants, tout comme je le serais avec toi. La nuit est autour de nous, sur nous, en nous. Demain, oui demain, il fera jour et nous serons alors lavés de toutes nos flétrissures d’avant l’aurore.
    
    Alors notre lit devient un champ de bataille, je me rue sur toi, me vautre sur toi, je capture toute ta chair des mes doigts affamés, de ma bouche assoiffée. Je mords ton corps pour en goûter la saveur, ta tendre chair est un festin sans pareil.
    
    Je n’ai plus envie d’être gentil, je veux autre chose, je veux tout, je veux être quelqu’un d’autre aujourd’hui, ce soir, je veux te suborner avec ma face Mister Hyde, t’asservir, te dominer. Une dernière barrière cède alors.
    
    Alors un premier mot sort, tu frémis un peu. Un deuxième vient ensuite, tu acquiesces, tu en redemandes même. Je sais que ça augmente ton plaisir, je sais que ce petit plus t’aide à gravir la colline, toi aussi. Faire l’amour n’est pas toujours un acte sublime et romanesque avec des tas d’étoiles dans le ciel et des petits oiseaux gazouillants sur les cerisiers en fleur. Faire l’amour est aussi un acte de chair, deux corps qui se rencontrent, qui se veulent, qui se désirent. Faire l’amour est aussi cette soif de l’autre, de tout lui prendre, de tout lui donner. Faire l’amour a parfois des zones en clair-obscur ou carrément sombres, ces plongées dans un gouffre ...
    ... ténébreux
    
    Pourquoi me cacher que je suis violent dans ma passion pour toi ? Que je te veux envers et contre tout, sans raison, sans limite ? Que je suis possessif, jaloux même parfois, même si cela est loin de ma façon d’être habituelle ? Toi, rien que toi, tu me fais lâcher prise des conventions et je veux les outrepasser avec toi.
    
    Vautré sur ton dos si doux, un bras passé sous ton corps, une main qui capture un sein, une bouche qui mord ton cou, un nez dans tes longs cheveux, je goûte le plein plaisir de te posséder, de peser sur toi comme tu pèses dans ma vie. Me frotter sans vergogne sur tes fesses rebondies, ma tige cherchant tes fentes, tes niches, juste pour le plaisir d’être juste au bord.
    
    Ton sein dans ma main, mes doigts qui l’enserrent, ta chair blanche qui palpite, cette masse molle que je convoite, que je voudrais déchirer, exploser, broyer, sans répit, sans logique. Le simple plaisir diffus de détenir, d’être un sale gosse qui casse ses meilleurs jouets, cette fureur de posséder et de disposer. Mes morsures dans ton cou, ma main qui te broie, mon sexe qui te cherche, mon poids sur toi, tes halètements, ton souffle dans l’oreiller, tu es à moi et à nul autre !
    
    Dans la vie de tous les jours, que tu restes à moi, ma chérie, mon amour, ma soumise, mon esclave, ma chose adorée, mon ultime trésor. Des tas de petits riens qui me démontrent combien nos liens sont fusionnels, qu’ils dépassent l’ordinaire, que jamais ils ne sombrent dans l’habitude, la lassitude, ...